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l
t du concours bancaire inclut l'en-cours d'escompte.
Or,
le mode actuel de comptabilisation des effets escomptés les traite
comme des encaissements purs et simples moyennant information en
engagements hors bilan alors que l'encaissement n'est réellement établi
qu'à l'échéance : l'escompte n'étant qu'un crédit bancaire de type
particulier.
Dans
ce contexte, imaginer un autre traitement comptable permettant de
concilier les besoins en information utile pour la gestion courante du
risque client et du concours bancaire et de la spécificité des effets
escomptés semble répondre aux besoins d'un grand nombre d'entreprises.
Ce
mode peut être le suivant :
1)
Lors de l'escompte : virer le compte «413 Effets à recevoir» dans un
compte «414 Effets escomptés» et débiter le compte banque par le crédit
d'un compte d'emprunt à court terme «50113 Effets escomptés non échus».
2)
A l'échéance : solder le compte «50113 Effets escomptés non échus»
par le crédit du compte «414 Effets escomptés».
Si
j'ai choisi de présenter cette réflexion, plutôt technique, en éditorial
de la RCF, c'est parce que je suis persuadé de l'impact bénéfique du
nouveau traitement proposé sur la gestion financière des entreprises.
Abderraouf YAICH
RCF
N° 52 Deuxième trimestre 2001
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