CHAPITRE 2
Contrôle, analyses, régularisations et
reclassement des comptes
La balance avant inventaire établie, le comptable contrôle :
• L'égalité des mouvements et des soldes de la balance.
• Et la stricte concordance entre le total des mouvements de la balance
et le total des mouvements du journal général.
Une fois ces égalités fondamentales vérifiées, la balance est dite
exacte ; il y a alors une forte présomption que le traitement des
enregistrements comptables soit correct sur le plan arithmétique.
Toutefois, la balance ne permet pas de déceler toutes les erreurs ; il
faut alors une vérification et un pointage des comptes dans le grand livre pour
déceler les erreurs qui auraient pu être commises et procéder aux redressements
nécessaires.
Section 1. Les travaux de contrôle, de justification et de
régularisation des comptes
Une balance arithmétiquement exacte ne permet pas de déceler toutes les
erreurs, mais elle est nécessaire pour le commencement des travaux de
vérification et d'analyse des comptes.
Ces travaux sont souvent d'une ampleur considérable. Aussi, pour les
mener à bien, convient-il d'être méthodique et bien organisé.
La qualité de la comptabilité n'étant en dernière analyse
que le reflet du degré d'organisation de l'entreprise, de la culture et de la
compétence de ses dirigeants, une bonne organisation comptable et de bonnes
procédures administratives sont de nature à aider le comptable dans l'exécution
de ses travaux et confèrent à ces derniers le maximum de sécurité et
d'efficacité.
D'une manière générale, la justification des soldes sera relativement
aisée pour les comptes de bilan (de situation) qui offrent un chemin de
révision. En effet, les soldes de ces comptes à la date de l'arrêté
des états doivent correspondre aux sommes portées sur les pièces
justificatives.
Quant aux comptes de gestion (de flux), leur solde n'est pas toujours
comparable à une pièce ; le comptable est alors amené à examiner les
imputations des opérations qui ont été portées dans ces comptes et celles qui
auraient dû s'y trouver.
Ces comptes se vérifient indirectement par la vérification des comptes
de bilan par l'effet de la partie double et directement par la reconstitution
globale des sommes qui doivent s'y trouver (loyers, intérêts des emprunts) et
la comparaison avec les déclarations fiscales et sociales (salaires,
honoraires, chiffre d'affaires).
Les travaux permettant l'élaboration des états financiers vont donc
conduire le comptable à procéder à des investigations dans tous les comptes
pour s'assurer de leur réalité.
Ils aboutissent à l'établissement des états justificatifs qui
fournissent les informations financières détaillées destinées à appuyer et
compléter les informations groupées dans les états financiers de synthèse.
Plusieurs démarches sont possibles pour entreprendre ces travaux ; la
démarche la plus rationnelle semble celle qui consiste à procéder
successivement par les deux étapes suivantes :
• Les opérations de rectification.
• Les opérations de justification et d'analyse
comptables assorties des écritures de redressement des comptes, de
régularisation (rattachement des charges et des produits de l'exercice) et de
reclassement des comptes.
Les travaux de rectification sont normalement effectués préalablement
aux travaux de justification des comptes et de régularisation mais l'ordre des
travaux de justification et de régularisation n'est nullement successif.
Sous-section 1. Les opérations de rectification
Ces opérations permettent de corriger des anomalies matérielles dans la
tenue de comptabilité. Elles sont entreprises avant tout travail de
justification et de régularisation, parce qu'elles permettent de redresser des
erreurs qui peuvent avoir des répercussions sur n'importe quel autre compte de
l'entreprise.
§ 1. Le compte transitoire ou d'attente (compte 46)
Dans la mesure du possible, il faut affecter les sommes qui y figurent
dans les comptes concernés.
Si malgré les recherches, des sommes persistent dans ce compte, il
convient de veiller au respect de la règle de non compensation entre les dettes
et les créances.
S'il y a de fortes présomptions que les sommes de débit soient un actif
fictif, la convention de prudence amène à constituer une provision pour
dépréciation d'égal montant.
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6817 |
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Dotations
aux provisions pour dépréciation des actifs courante |
xxx,xxx |
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4967 |
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Provisions
pour dépréciation des autres comptes débiteurs |
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xxx,xxx |
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§ 2. Les comptes de virements internes (Compte 58)
Ces comptes destinés à permettre la décentralisation des écritures et
leur articulation entre les différents journaux auxiliaires, sans risque de
double emploi, doivent être soldés.
Sous-section 2. Les travaux de vérification et d'analyse
comptables - comptes de bilan
Les travaux de vérification et d'analyse comptables portent sur :
• Les comptes de trésorerie.
• Les comptes de bilan, classe par classe.
• Les comptes de charges et de produits.
§ 1. Les comptes de trésorerie
Il s'agit des comptes chèques à encaisser, banque et caisse.
(1) Banques (Compte 532) et C.C.P.
(Compte 534)
Vérifier les comptes banques consiste à établir et s'assurer de la
régularité de l'état de rapprochement.
Pour bien s'assurer de la régularité de l'état de rapprochement du mois
de décembre, il faut établir l'état de rapprochement du mois de janvier de
l'exercice suivant.
(2) Caisse (compte 54)
Le disponible en caisse se vérifie par un décompte physique de l'argent
en caisse.
Si un arrêté physique n'a pas été effectué, la vérification du compte
caisse ne peut jamais avoir un caractère fiable.
En situation normale, le solde du compte caisse ne doit être :
• ni anormalement débiteur,
• ni créditeur,
La méthode qui consiste à mettre la caisse à zéro par une remise
intégrale des fonds en banque à la clôture de l'exercice reste la meilleure
façon de justifier ce compte.
§ 2. Comptes de capitaux propres (classe I)
(1) Capitaux propres et réserves (comptes 10 et 11)
Hormis le compte de l'exploitant (compte 108) propre aux entreprises
individuelles, ces comptes sont spécifiques aux personnes morales (sociétés).
Sauf exception autorisée par la réglementation, les mouvements de ces
comptes doivent découler des décisions prises par l'assemblée générale des
associés.
Il convient donc pour étudier les variations de ces postes de :
• s'assurer que les décisions des
associés sont bien traduites,
• s'assurer que les variations sont
conformes aux décisions,
• accorder une attention particulière aux réserves
réglementées (Réserve légale, etc...).
(2) Provisions pour risques et charges (compte 15)
Ces provisions doivent être détaillées et leur objet précisé. Les
mouvements de ce compte font partie des travaux d'inventaire.
Le comptable constate au fur et à mesure de l'avancement de ses travaux
les provisions nécessaires, annule ou ajuste les provisions devenues sans objet
ou dont le montant doit être révisé.
Provisions pour risques (compte 151) : Ce compte comptabilise les
provisions pour litiges, les provisions pour garanties données aux clients, les
provisions pour amendes et pénalités et les autres provisions pour risques.
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6815 |
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Dotations
aux provisions pour risques et charges d'exploitation |
xxx,xxx |
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151 |
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Provisions pour risques |
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xxx,xxx |
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(3) Emprunts et dettes assimilées (compte 16)
Le compte 16 enregistre les emprunts non courants dont l'échéance est supérieure
à une année dits à moyen et long termes.
Le fait générateur de l'enregistrement comptable d'un
emprunt est son encaissement effectif.
Le comptable examine les contrats et les tableaux d'amortissement
financier (tableau détaillant les échéances de remboursement et les intérêts à
payer) délivrés par les organismes prêteurs. Il s'assure de leur exactitude et
de leur concordance avec la comptabilité.
L'étude du compte «16 Emprunts et dettes assimilées» doit se faire en
liaison avec le compte «505 Echéances à moins d'un an sur emprunts non
courants».
A la clôture de l'exercice, il convient de dissocier du compte «16
Emprunts et dettes assimilées» la partie de l'emprunt dont l'échéance
interviendra au cours de l'exercice suivant (remboursement à écheoir dans l'année qui suit).
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31/12/N |
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16 |
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Emprunts et dettes assimilées |
xxx xxx xxx |
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505 |
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Echéances
à moins d'un an sur emprunts non courants |
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xxx xxx xxx |
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Echéances
devenues à moins d'un an à la date de clôture |
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Les intérêts doivent aussi être rattachés à l'exercice.
Les écritures de rattachement dépendent des modalités
effectives de paiement des intérêts :
- Lorsque les intérêts sont payés à l'échéance, il convient
de vérifier que tous les intérêts relatifs à l'exercice ont été pris en compte.
Les intérêts courus non comptabilisés à la date de clôture sont comptabilisés
comme suit :
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31/12/N |
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65116 |
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Intérêts des emprunts et dettes assimilées |
xxx xxx |
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5085 |
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Intérêts courus sur emprunts non courants |
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xxx xxx |
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Intérêts à payer relatifs à l'exercice N |
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- En revanche, lorsque les intérêts sont payés d'avance, la
quote-part qui concerne l'exercice suivant est régularisée
selon le schéma suivant :
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31/12/N |
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471 |
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Charges constatées d'avance |
xxx xxx |
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65116 |
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Intérêts des emprunts et dettes assimilées |
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xxx xxx |
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Intérêts comptabilisés d'avance en N se rattachant à N+ |
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Le comptable s'assure en même temps de l'exactitude du montant des
intérêts sur emprunts portés au compte de charges en comparant ou en
recalculant le montant des intérêts annuels dus sur l'emprunt et le montant des
intérêts portés en charges de l'exercice.
Le comptable s'assure en même temps de l'exactitude du montant des
intérêts sur emprunts portés au compte de charges en comparant ou en
recalculant le montant des intérêts annuels dus sur l'emprunt et le montant des
intérêts portés en charges de l'exercice.
§ 3. Comptes d'actifs non courants (classe II)
(1) Les immobilisations incorporelles
a) Logiciels (compte 213)
Le comptable s'assure que les conditions de prise en compte des
logiciels sont réunies.
Les logiciels acquis se vérifient à partir des pièces justificatives.
En revanche, les logiciels développés par l'entreprise sont pris en
compte par le crédit du compte «721 Production immobilisée - Immobilisations
incorporelles».
b) Fonds commercial (compte 214) - Droit au bail (compte
216)
Seul un fonds commercial ou un droit au bail acquis peut être pris en
compte à l'actif. L'entreprise ne peut constater en comptabilité un fonds
commercial ou un droit au bail créé par ses activités.
c) Valeur d'inventaire
Comparaison de la valeur nette comptable de chaque immobilisation
incorporelle avec sa valeur récupérable à la date de l'inventaire : Le
comptable s'assure que la valeur comptable nette de chaque
immobilisation incorporelle n'est pas devenue inférieure à sa valeur recouvrable.
La valeur recouvrable d'une immobilisation incorporelle est le
montant que l'entreprise compte tirer de l'usage futur de cette immobilisation
y compris son prix de cession.
La valeur résiduelle d'une immobilisation incorporelle est supposée
nulle sauf démonstration contraire.
La valeur recouvrable pour une immobilisation incorporelle correspond à
la valeur actualisée des cash-flow (surplus de recettes) attendus.
Exemple 1 : Soit une immobilisation incorporelle acquise le 01/01/N
pour un prix de 270.000 D amortissable sur 6 ans au linéaire.
Au 31/12/N+2, on estime que les flux futurs de trésorerie annuels
s'élèvent à 60.000 D pour le nombre d'années d'utilisation restant. La valeur
de cession résiduelle est nulle. Le taux d'actualisation approprié est de 10%.
Détermination de la valeur nette comptable au 31/12/N+2
Année |
Dotation aux amortissements |
Amortissement cumulé |
Valeur comptable nette |
N |
45.000 |
45.000 |
225.000 |
N+1 |
45.000 |
90.000 |
180.000 |
N+2 |
45.000 |
135.000 |
135.000 |
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N+3 |
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N+4 |
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N+5 |
Valeur recouvrable = |
60.000 |
+ |
60.000 |
+ |
60.000 |
1,1 |
(1,1)2 |
(1,1)3 |
soit 60.000 x |
1 - (1,1)-3 |
= 60.000 x 2,487 = 149.220 dinars |
0,1 |
Conclusion : La valeur comptable nette soit 135.000 D étant inférieure à
la valeur recouvrable soit 149.220 D, aucun traitement n'est requis.
Si la valeur recouvrable était inférieure à la valeur comptable nette,
il aurait été nécessaire de procéder à une dépréciation de valeur.
Exemple 2 : Reprenons l'exemple 1 et supposons que les
cash-flow futurs annuels soient de 40.000 D.
La valeur recouvrable s'élève à : 40.000 D x 2,487 = 99.480 D.
Une dépréciation estimée à 35.520 D doit être comptabilisée.
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31/12/N+2 |
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6816 |
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Dotations
aux provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles |
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35 520 000 |
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637 |
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- ou bien : Réduction de valeur |
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291 |
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Provisions
pour dépréciation des immobilisations |
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35 520 000 |
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Réduction de valeur |
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(2) Les immobilisations corporelles
a) Comptes d'immobilisations corporelles
Le contrôle des postes d'immobilisations se fera, essentiellement, par
la vérification des nouvelles acquisitions, des dépenses postérieures
capitalisées et des cessions.
b) Circonstances particulières justifiant la comparaison de
la valeur nette comptable des immobilisations corporelles avec leur valeur
récupérable à la date de l'inventaire
Postérieurement à sa constatation initiale à l'actif, une
immobilisation corporelle doit être comptabilisée à son coût diminué de
l'amortissement, à moins que des circonstances ou événements particuliers
donnent à penser que la valeur comptable nette ne pourra pas être récupérée par
les résultats futurs provenant de son utilisation ou par son prix net de
cession, auquel cas il y a lieu de ramener la valeur de l'actif à sa valeur recouvrable.
Lorsque la réduction de valeur est comptabilisée, la nouvelle valeur
comptable nette du bien révisé à l'actif moins sa valeur résiduelle (s'il y a
lieu), constitue la nouvelle base d'amortissement. L'amortissement se
calcule par conséquent sur la base de cette nouvelle valeur après déduction de
la valeur résiduelle pour la durée restant à courir.
c) Problèmes particuliers aux immobilisations
1. Production immobilisée :
Les immobilisations produites par l'entreprise pour elle même sont
comptabilisées à leur coût de production :
+ Matières premières
+ Coût de main-d'œuvre directe
+ Autres coûts directs
+ Juste part des coûts indirects incorporables.
Contrairement à la production d'immobilisations incorporelles, la
production d'immobilisations corporelles par l'entreprise constitue une
livraison à soi-même soumise à la TVA pour les assujettis. Cette taxe est
exigible et est déductible à la date de première utilisation du bien.
Exemple : Construction d'une machine pour les besoins de l'entreprise
pour un coût de production de 75.000 D utilisée à partir du 01/11/N (TVA 18%).
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01/11/N |
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2234 |
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Matériel industriel |
75 000 000 |
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43662 |
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TVA déductible sur immobilisations |
13 500 000 |
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722 |
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Production
immobilisée - immobilisations corporelles |
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75 000 000 |
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4367 |
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TVA collectée |
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13 500 000 |
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Livraison
à soi-même d'une machine mise en service le 01/11/N |
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2. Terrains et constructions :
Il arrive que l'on constate dans certaines balances l'existence du poste
constructions alors qu'aucun terrain ne figure à l'actif.
Une telle situation conduit à amortir à tort les terrains sauf dans le
cas de constructions sur sol d'autrui, ce qu'il faut toujours vérifier.
Il est donc nécessaire de retirer du compte constructions le prix
d'acquisition des terrains.
3. Distinction entre charges et immobilisations :
La distinction entre les dépenses à constater en charges et celles qui
doivent être immobilisées peut poser en pratique certaines difficultés.
Un élément des immobilisations corporelles doit être inscrit à l'actif
lorsque :
a. il est probable que les avantages futurs associés à cette
immobilisation bénéficieront à l'entreprise ;
b. le coût de cette immobilisation pour l'entreprise peut être mesuré de
façon fiable.
(3) Immobilisations en cours (compte 23)
Le comptable s'assure, notamment, que ce compte a reçu l'inscription des
acomptes sur immobilisations et que ces acomptes n'ont pas été enregistrés en
fournisseurs (débits). Il s'assure en outre que les immobilisations facturées à
la date d'arrêté du bilan n'y figurent pas et sont bien transférées dans leur
compte de destination finale.
Les acomptes sur immobilisations et les travaux immobilisés en cours
doivent être comptabilisés hors TVA récupérable.
(4) Les immobilisations financières
a) Participations et créances liées à des participations
(compte 25) et autres immobilisations financières (compte 26)
Le comptable s'assure de la validité de la qualification des titres. Il
est rappelé que les actions souscrites sont enregistrées pour leur valeur
nominale et non pour la partie libérée uniquement, le montant restant à libérer
étant porté au crédit du compte «259 Versements restant à effectuer sur titres
de participation non libérés».
Le contrôle des titres de participation doit se faire en parallèle avec
les titres de placement immobilisés ainsi que les titres classés en placements
courants (compte 52).
Sont considérés comme titres de participation les titres :
1. dont la possession est durable,
2. permettant d'exercer sur la société émettrice :
- un contrôle exclusif,
ou
- une influence
notable, ou
- un contrôle conjoint,
ou
- pour protéger ou
promouvoir des relations commerciales.
L'influence, pour être significative, doit résulter d'une participation
effective à la gestion et à la fixation de la politique financière de la
société dépendante.
Les titres sont classés en autres immobilisations financières lorsque
l'intention des dirigeants est de les détenir à long terme sans pouvoir
satisfaire à la condition de contrôle et d'influence notable sur la société
émettrice.
L'examen des participations et des placements à long terme doit se faire
en même temps que l'examen des provisions pour dépréciation des titres
(collecte des éléments nécessaires au calcul des provisions éventuelles).
A la date de clôture, il est procédé à l'évaluation des
placements à long terme à leur valeur d'usage. Les moins-values par rapport au
coût historique donnent lieu à une dépréciation. Les plus-values par rapport au
coût historique ne sont pas constatées.
b) La valeur d'usage d'un placement est le prix qu'une personne prudente et
avisée, informée de la situation de l'entreprise, accepterait de payer dans une
transaction équilibrée si elle avait à l'acquérir.
La valeur des placements à long terme est déterminée séparément pour
chaque catégorie de titres de même nature. Une moins-value dégagée sur une
catégorie ne peut pas être compensée par une plus-value dégagée sur une autre
catégorie.
Lorsqu'une provision pour dépréciation d'un placement à long terme
(titres de participation + autres immobilisations financières) est nécessaire,
elle est comptabilisée selon le schéma suivant :
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31/12/N |
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68662 |
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Dotations
aux provisions pour dépréciation - Immobilisations financières |
xxx xxx xxx |
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295 |
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Provisions
pour dépréciation des participations et des créances liées à des
participations |
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xxx xxx xxx |
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297 |
Provisions
pour dépréciation des autres immobilisations financières |
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xxx xxx xxx |
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Intérêts
comptabilisés d'avance en N se rattachant à N+ |
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§ 4. Comptes de tiers (classe IV)
(1) Fournisseurs et comptes rattachés (compte 40) et clients
et comptes rattachés (compte 41)
Un lettrage systématique de tous les comptes individuels permet :
• de préciser la composition du
solde,
• d'éviter les compensations entre
soldes débiteurs et soldes créditeurs. Une fois la composition des soldes
déterminée, le comptable doit les analyser pour s'assurer de leur
vraisemblance.
Il y a lieu de s'assurer de la concordance entre les entrées et sorties
de marchandises et de la comptabilisation des factures en fin d'année.
(2) Régularisation portant sur les opérations avec les
fournisseurs
- Lorsque l'entreprise n'a pas encore reçu de facture au titre du bien
reçu ou de la prestation obtenue, il convient de la constater selon le schéma
suivant (technique de rattachement) :
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60 à 63 |
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Achats et
autres comptes de charges |
xxx xxx xxx |
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43666 |
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TVA déductible sur ABS |
xxx xxx xxx |
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4081 |
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Fournisseurs
d'exploitation, factures non parvenues |
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xxx xxx xxx |
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- Lorsqu'une dette constatée en comptabilité concerne un bien non reçu
ou une prestation non fournie, elle donne lieu à l'écriture de régularisation
suivante (technique de régularisation) :
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471 |
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Charges constatées d'avance |
xxx xxx xxx |
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60 à 63 |
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Achats et
autres comptes de charges |
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xxx xxx xxx |
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- Lorsqu'une ristourne due à l'entreprise n'a pas encore fait l'objet
d'un avoir comptabilisé à la date de clôture, il convient de constater cette
réduction comme suit (technique de rattachement) :
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4098 |
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RRR à obtenir |
xxx xxx xxx |
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609 |
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RRR obtenus sur achats |
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xxx xxx xxx |
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43666 |
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TVA déductible sur ABS |
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xxx xxx xxx |
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(3) Régularisation portant sur les opérations avec les
clients
- Lorsqu'un bien livré ou une prestation effectuée n'a pas encore fait
l'objet d'une facture, elle est prise en compte par le biais du compte de
rattachement «418 Clients - Produits non encore facturés».
Exemple : Une livraison de marchandises effectuée le 31/12/N de
10.000 D H.TVA 18% n'a été facturée que le 5 janvier
N+1.
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31/12/N |
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4181 |
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Clients - Factures à établir |
11 800 000 |
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707 |
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Ventes de marchandises |
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10 000 000 |
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4371 |
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TVA collectée |
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1 800 000 |
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Livraison
du 31/12/N facturée le 5/1/N+1. |
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- Lorsqu'une créance constatée en comptabilité concerne un bien non
encore livré ou une prestation non fournie, le produit comptabilisé d'avance
est éliminé par le biais du compte de régularisation «472 produits constatés
d'avance».
Exemple : Supposons qu'une facture soit établie et comptabilisée pour
un montant hors TVA de 5.000 D le 31/12/N alors que la marchandise n'est pas
encore livrée.
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707 |
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Ventes de marchandises |
5 000 000 |
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472 |
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Produits
constatés d'avance |
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5 000 000 |
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Facture
établie le 31/12/N correspondant à des marchandises livrées en janvier N+1. |
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Le comptable veille, pour ce type de chevauchement
(livraison/facturation), à l'harmonie de la prise en compte en produits des
ventes, avec le traitement de ces opérations au niveau des stocks finals.
Une marchandise livrée et non facturée sera prise en compte en produits
mais ne peut pas être incluse dans les stocks.
Alors qu'une facture sans livraison doit être exclue des ventes alors
que la marchandise non livrée sera prise en compte en stocks. Ce contrôle de
concordance Produits - Stocks s'appelle le cut off.
- Lorsqu'une ristourne, à accorder à un client, n'a pas encore fait
l'objet d'un avoir comptabilisé à la date de clôture, elle est prise en compte
par le biais du compte de rattachement «4198 Clients, RRR à accorder et autres
avoirs à établir».
Exemple : La société ABC a convenu contractuellement avec son client
XYZ d'une ristourne annuelle de 2% sur le volume des ventes qui a atteint en N
un montant H.TVA 18% de 500.000 D.
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709 |
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RRR accordés par l'entreprise |
10 000 000 |
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4371 |
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TVA collectée |
1 800 000 |
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4198 |
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Clients - RRR à accorder |
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11 800 000 |
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Ristourne
due à X au titre de l'exercice |
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500.000 D x 2% = |
10.000 D |
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TVA sur avoir 18% |
1.800 D |
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Avoir TTC |
11.800 D |
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(4) Evaluation des dettes et créances en devises étrangères
Les dettes et créances courantes exprimées en devises étrangères sont
converties à la date de clôture au cours de change en vigueur, toute différence
de change est comptabilisée en gain ou en pertes de change.
Hypothèse : Perte de change sur une dette fournisseur : dette
comptabilisée le 10/10/N : 10.000 dollars US, cours 1,2 D - cours de clôture 1
dollar US = 1,3 DTU.
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31/12/N |
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655 |
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Pertes de change |
1 000 000 |
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401 |
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Fournisseurs d'exploitation |
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1 000 000 |
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(10.000 x
1,3) - (10.000 x 1,2) = 1.000 |
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Hypothèse : Gain de change sur une dette fournisseur : Achat le 15/10/N
: 100.000 Euro - cours : 1,3 DTU - cours de clôture : 1 Euro = 1,290 DTU.
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31/12/N |
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401 |
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Fournisseurs d'exploitation |
1 000 000 |
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756 |
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Gains de change |
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1 000 000 |
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(100.000
x 1,3) - (100.000 x 1,29) = 1.000 |
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La conversion des dettes et créances courantes au cours de change de
clôture n'a aucune incidence sur le coût historique de l'élément acquis ou cédé
en devises étrangères.
(5) Personnel : Personnel et comptes rattachés (compte 42)
Les acomptes au personnel doivent être, en principe, soldés puisqu'ils
sont normalement retenus sur la paie du mois au cours duquel ils sont versés.
Pour le solde des prêts, le comptable s'assure que les bénéficiaires
font toujours partie du personnel de l'entreprise et que les montants ne datent
pas des exercices précédents.
Le solde du compte «425 Personnel - rémunérations dues» ne doit
comprendre, en principe, que les salaires à payer du dernier mois de
l'exercice. Mais, il peut comprendre des salaires non réclamés.
Les frais de personnel non encore enregistrés en charges de l'exercice
qui doivent être rattachés à la période sont constatés dans les dettes au
personnel, compte «425 Personnel - Rémunérations dues» lorsque leur montant est
calculé et liquidé avec exactitude.
Quant aux charges pour congés à payer et les primes dont le montant
n'est pas liquidé avec exactitude, ils sont pris en compte par le biais du
compte de rattachement «428 Personnel - charges à payer et produits à
recevoir».
Exemple : Soit une société industrielle qui clôture au 31/12/N.
Le calcul des congés restant dus au personnel au 31/12/N fait ressortir
un montant brut de 25.200 Dinars pour les salaires et 15.600 D pour les
appointements (taux d'accident de travail : 2%).
Ces congés à payer sont pris en compte par les écritures suivantes :
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31/12/N |
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64600 |
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Congés
payés - salaires |
25 200 000 |
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64620 |
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Congés
payés - appointements |
15 600 000 |
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6470 |
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Cotisations
de sécurité sociale sur salaires |
4 536 000 |
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6472 |
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Cotisations
de sécurité sociale sur appointements
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2 808 000 |
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6611 |
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TFP |
408 000 |
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6612 |
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Foprolos |
408 000 |
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4282 |
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Dettes
provisionnées pour congés à payer |
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40 800 000 |
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4382 |
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Charges
fiscales sur congés à payer |
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816 000 |
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45382 |
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Charges
sociales sur congés à payer |
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7 344 000 |
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Congés
payés dus à la date de clôture : |
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Congés
salaires |
25.200 |
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Congés
appointements |
15.600 |
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Brut
total |
40.800 |
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CNSS,
cotisation patronale 18% |
7.344 |
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TFP |
408 |
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Foprolos |
408 |
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(6) Etat et collectivités publiques (compte 43)
Le solde de chaque compte d'«Etat, impôts et taxes» doit correspondre à
la dernière déclaration fiscale de l'exercice réglée en début d’exercice
suivant.
Si des taxes dues n'ont pas été payées dans les délais impartis, il
convient de rattacher les pénalités encourues à l'exercice.
Exemple : Au 31/12/N la société ABC n'a pas payé les impôts dus au titre
du mois de mai N qui devaient être payés le 28 juin N soit un montant dû en
principal de 20.000 D. Les pénalités de retard s'élèvent à 1.750 D.
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6518 |
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Intérêts
des autres dettes (y compris les pénalités et intérêts de retard sur emprunts
et cotisations sociales et fiscales) |
1 750 000 |
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438 |
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Etat, autres charges à payer |
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1 750 000 |
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Intérêts ou pénalités de retard |
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(7) Débiteurs divers et créditeurs divers (compte 45)
a) Créances sur cessions d'immobilisations (compte 452)
Les créances provenant de la cession d'un élément immobilisé sont
portées dans ce compte et non dans le compte clients et comptes rattachés.
b) Sécurité sociale et autres organismes sociaux (compte 453)
Organismes sociaux (compte 4531) : Le solde doit correspondre aux
dernières déclarations de l'exercice et aux règlements du début de l'exercice
suivant. Le contrôle de ces comptes doit se faire en parallèle avec le compte
frais de personnel (charges sociales).
Organismes sociaux - charges à payer et produits à recevoir
(compte 4538) :
Sont notamment rattachées à ce compte, les charges sociales relatives aux
congés à payer.
§ 5. Comptes financiers (classe V)
(1) Echéances à moins d'un an sur
emprunts non courants (compte 505) et échéances à moins d'un an sur prêts non
courants (compte 516)
La justification des comptes emprunts et prêts à moins d'un an procède
d'une démarche semblable. Elle est effectuée en même temps que le compte
emprunts non courants et prêts non courants.
(2) Régies d'avances et accréditifs (compte 55)
Les régies d'avance doivent faire l'objet d'un inventaire et d'une
reddition de compte à la date de clôture.
La méthode de la mise à Zéro des caisses gérées par les régisseurs
permet d'assurer la meilleure fiabilité pour ces comptes.
Les accréditifs doivent être détaillés et justifiés par des pièces
comptables.
Les accréditifs anciens et non dénoués doivent donner lieu à une
réclamation immédiate. Dans certains cas, une provision pour dépréciation peut
s'avérer justifiée.
Sous-section 3. Les travaux de vérification et d'analyse
comptables - comptes de gestion
Le contrôle et la justification des comptes de bilan laisse présumer que
les comptes de gestion qui en constituent la contrepartie sont
corrects. Toutefois, le contrôle de ces comptes reste nécessaire car :
• Certaines erreurs d'imputation peuvent avoir été
commises sans que les premiers contrôles n'aient pu les déceler.
• Certaines écritures les alimentant peuvent avoir
été passées à tort (exemple : double comptabilisation d'une facture réglée).
• Certains oublis peuvent échapper au comptable lors
du contrôle des comptes de bilan.
Le contrôle des comptes de charges est effectué en même temps que les
travaux dits d'inventaire.
§ 1. Comptes de charges (classe VI)
Le contrôle des comptes de charges s'étend à l'examen des opérations de
l'exercice suivant pour s'assurer de la bonne séparation des exercices.
(1) Achats (compte 60) ou achats consommés (compte 603)
Le contrôle des achats est effectué en parallèle avec le contrôle de la
vraisemblance des stocks et de la marge sur coût matière ou de la marge brute
commerciale.
La comparaison de la marge brute ou de la marge sur coût matière permet
d'apprécier si la consommation de l'exercice est vraisemblable par référence
aux normes de l'entreprise au cours des exercices précédents, aux normes du
secteur et à l'évolution des coûts d'achat et des prix de vente pratiqués.
(2) Prise en compte des stocks finals et annulation des
stocks initiaux dans la méthode de l'inventaire intermittent
A la clôture de l'exercice, le comptable enregistre les stocks finals et
annule les stocks initiaux.
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31/12/N |
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31 |
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Stocks de
matières premières et fournitures liées |
xxx xxx xxx |
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32 |
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Stocks
des autres approvisionnements |
xxx xxx xxx |
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37 |
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Stocks de
marchandises |
xxx xxx xxx |
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6031 |
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Variation
des stocks de matières et fournitures liées |
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xxx xxx xxx |
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6032 |
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Variation
des stocks des autres approvisionnements |
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xxx xxx xxx |
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6037 |
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Variation
des stocks de marchandises |
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xxx xxx xxx |
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Constatation
des stocks finals au 31/12/N |
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31/12/N |
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6031 |
|
Variation
des stocks de matières et fournitures liées |
xxx xxx xxx |
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||||||
6032 |
|
Variation
des stocks des autres approvisionnements |
xxx xxx xxx |
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||||||
6037 |
|
Variation
des stocks de marchandises |
xxx xxx xxx |
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||||||
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||||
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31 |
|
Stocks de
matières premières et fournitures liées |
|
xxx xxx xxx |
|||||
|
32 |
|
Stocks
des autres approvisionnements |
|
xxx xxx xxx |
|||||
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37 |
|
Stocks de
marchandises |
|
xxx xxx xxx |
|||||
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Extourne des stocks initiaux |
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(3) Achats non stockés de matières et fournitures (compte
606)
La prise en compte des existants neufs (stocks) de fournitures non
consommées à la clôture de l'exercice et présentant une utilité pour l'exercice
suivant sont constatées selon le schéma d'écriture suivant :
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31/12/N |
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471 |
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Charges constatées d'avance |
xxx xxx xxx |
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606 |
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Achats
non stockés de matières et fournitures |
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xxx xxx xxx |
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Existants
neufs à la clôture : pièces de rechange, fournitures d'atelier, fournitures de
bureau, petit outillage |
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(4) Comptes pouvant faire l'objet de contrôles spécifiques
Locations (compte 613) : Le loyer peut être vérifié par la reconstitution du
loyer annuel.
Primes d'assurance (compte 616) : Les primes d'assurance doivent être
rapprochées avec les contrats, elles peuvent être reconstituées pour les primes
proportionnelles et fixes.
Frais postaux et frais de télécommunication (compte 626) : Les timbres poste en stocks à la
date de clôture sont régularisés par le schéma d'écriture suivant :
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471 |
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Charges constatées d'avance |
xxx xxx xxx |
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626 |
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Frais
postaux et frais de télécommunication |
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xxx xxx xxx |
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Charges diverses ordinaires (compte 63)
Jetons de présence (compte 633) : Ce compte spécifique aux sociétés
anonymes est vérifié à partir du procès-verbal de l'assemblée générale des
actionnaires qui en a fixé le montant.
Charges de personnel (compte 64)
Ce compte offre d'importantes facilités de
recoupements.
Les charges sociales peuvent être contrôlées en recalculant pour
l'ensemble de l'exercice les charges patronales.
Les résultats obtenus doivent correspondre (on pourra admettre des
petites différences dues aux arrondis de calcul bien entendu) aux soldes des
comptes :
- charges sociales légales,
- autres charges sociales.
Charges financières (compte 65)
Pour les charges d'emprunt, il est possible de vérifier le montant de la
charge portée dans ce compte après examen des contrats en recalculant le
montant de la charge annuelle :
Capital disponible x nombre de jours x taux d'intérêt
= charge financière.
Le résultat de cession sur valeurs mobilières (y compris à long terme)
est porté au compte «656 Charges nettes sur cession de valeurs mobilières» en
cas de pertes et non au compte 636 enregistrant les pertes sur cession des
immobilisations. Les profits sur cession de valeurs mobilières sont portés au
crédit du compte «757 Produits nets sur cession de valeurs mobilières» et non
au crédit du compte «736 Produits nets sur cessions d'immobilisations et autres
gains sur éléments non récurrents ou exceptionnels».
Impôts, taxes et versements assimilés
TFP (compte 6611) et Foprolos
(compte 6612) :
Procéder à la vérification globale suivante :
[(Salaire brut x taux de la taxe) – ristournes obtenues
sur TFP] = montant de la charge comptabilisée.
Taxes sur les véhicules (compte 6655) : Cette taxe est facilement
rapprochée du parc automobile de l'entreprise.
§ 2. Comptes de produits (classe VII)
(1) Ventes de produits fabriqués, prestations de services,
marchandises (compte 70)
Le contrôle de marge permet d'apprécier la vraisemblance de
l'exhaustivité des ventes.
Les ventes sont aussi indirectement contrôlées lors du contrôle des
soldes des comptes clients qui prête une attention particulière à la
justification des soldes créditeurs.
(2) RRR accordés par l'entreprise (compte 709)
Une attention particulière doit être accordée au rattachement des avoirs
établis en début d'exercice suivant.
(3) Production stockée ou destockage
(compte 71)
Dans la méthode de l'inventaire intermittent, les stocks finals de
produits sont pris en compte par le biais du compte 71 alors que les stocks
initiaux sont rapportés en charges (annulés) par le débit du compte 71 et dans
la méthode de l'inventaire permanent, ces comptes constituent la contrepartie
de chaque mouvement ou régularisation des stocks de produits.
(4) Production immobilisée (compte 72)
Ce compte enregistre le coût des travaux faits par l'entreprise pour
elle-même. Il est crédité soit par le débit du compte «23 Immobilisations en
cours», notamment lorsque la production de l'immobilisation s'étale sur deux
exercices, du coût réel de production des immobilisations créées par les moyens
propres de l'entreprise, au fur et à mesure de la progression des travaux, soit
directement par le débit des comptes d'immobilisations intéressés si le transit
par le compte 23 ne s'avère pas nécessaire.
(5) Transferts de charges (compte 79)
Ce compte remplit 3 fonctions :
1.
Il permet de transférer des charges imputées ou mises à la charge de tiers et
de constater les produits provenant de charges imputables à des tiers telles
que les indemnités d'assurance.
2.
Il permet de procéder au reclassement des charges d'un compte de charges à un
autre compte de charges.
Pour ce type d'utilisation, il convient de classer les comptes de
produits - transferts de charges - selon la même subdivision que les comptes de
charges de contrepartie.
Attention : On ne recourt à la technique du transfert de charges que
lorsqu'elle est inévitable.
Ainsi, les situations suivantes doivent être traitées directement sur
les comptes concernés :
- les erreurs d'imputation dans les comptes de
charges sont corrigées par la contrepassation du
compte de charges utilisé par erreur.
- Les dépenses qui peuvent être immédiatement
imputées au compte de bilan concerné tels que les débours effectués pour le
compte de tiers.
3.
Les charges capitalisées : tels les intérêts capitalisés au coût d'une
immobilisation acquise lorsqu'il n'est pas approprié de passer par le compte
"72 Production immobilisée" ou les dépenses capitalisées dans les
autres actifs non courants :
271 Frais
préliminaires.
272 Charges à répartir.
273 Frais d'émission et
primes de remboursement des emprunts.
(6) Reprises sur provisions (compte 78)
Toute reprise sur provisions pour quelque motif que ce soit est portée
au crédit de ce compte.
Section 2. Les autres travaux d'inventaire
Ces travaux comprennent les écritures d'inventaire qui s'intègrent dans
les travaux d'analyse et de justification ou les parachèvent et les opérations
de regroupement, d'élaboration et de présentation des états financiers.
Les écritures d'inventaire
Les travaux d'inventaire comptable comprennent :
(1) Les rattachements des charges et des produits dits travaux de
régularisation des comptes ;
(2) Les amortissements ;
(3) Les stocks ;
(4) Les provisions ;
(5) L'élaboration du projet de bilan et d'état de résultat et la
détermination de l'impôt sur les sociétés ;
(6) L'établissement des états financiers définitifs.
Sous-section 1. Les régularisations
Les régularisations sont comptabilisées selon deux techniques :
- la technique de rattachement pour les fournisseurs,
clients, personnel, Etat, débiteurs et créditeurs, groupes et associés et
comptes financiers ;
- et par le biais des comptes de régularisation :
471 Charges constatées
d'avance.
472 Produits constatés
d'avance.
§ 1. Règle de démarcation entre les deux techniques
- Lorsque la régularisation porte sur une opération
réalisée (bien livré ou reçu, service fourni ou obtenu, etc...)
la régularisation est réalisée par la technique du rattachement.
- Lorsque la régularisation porte sur une opération
non réalisée (facture comptabilisée d'avance), elle est opérée par le biais des
comptes de régularisation.
Enfin, les comptes de régularisation sont utilisés lorsqu'il n'est pas
possible de faire autrement tel le cas de la prise en compte des stocks de
produits non stockés, par exemple.
a) Exemples de régularisation par la technique du
rattachement :
Produit ou réduction de charges :
- Livraisons de biens non encore facturés aux
clients.
- RRR à obtenir des fournisseurs.
Charges :
- Frais d'entretien à payer.
- Primes d'assurance à payer.
- Marchandises reçues avant la clôture alors que les
factures correspondantes ne sont pas encore parvenues ou sont datées après
clôture.
- Frais sur achats à payer.
- Loyer à payer.
- Electricité à payer.
- Honoraires à payer.
- Commissions à payer.
- Redevances à payer.
- Remboursement de frais de transport et de déplacement.
- Redevances de téléphone du dernier trimestre.
- Charges d'intérêts courus.
- Primes sur salaires, congés payés et charges sociales.
- Jetons de présence à payer.
b) Exemples de régularisation par le biais des comptes de
régularisation :
Charges constatées d'avance (compte 471) :
- Stocks de produits non stockés - fournitures de bureau.
- Toute charge comptabilisée et se rapportant à l'exercice
suivant (primes d'assurance, loyers, redevances, charges financières, etc...).
Produits constatés d'avance (compte 472) :
- Factures de ventes comptabilisées avant la livraison.
- Produits financiers comptabilisés mais se rapportant à
l'exercice suivant.
§ 2. Sort des écritures de régularisation au cours de
l'exercice suivant
Les écritures de régularisation passées à la clôture de l'exercice par
le biais des comptes 47 sont en principe contrepassées
à l'ouverture de l'exercice suivant.
Néanmoins, il est aussi admis de comptabiliser directement la charge ou
le produit sur la base de la pièce justificative définitive en soldant
directement le compte de régularisation.
§ 3. Dispositions relatives aux écritures de régularisation
constatées par le biais de la technique du rattachement
(1) Régularisations rattachées aux fournisseurs
A la clôture de l'exercice, les achats et frais imputables à l'exercice
pour lesquels aucune facture n'a encore été reçue sont comptabilisés en charges
par le crédit du compte «408 Fournisseurs - factures non parvenues».
La charge est régularisée pour son montant TVA comprise. Lorsque la TVA
est récupérable, elle est portée au débit du compte «43666 TVA déductible sur
ABS».
Exemple : Reçu des marchandises pour lesquelles nous n'avons pas reçu
de facture à la date de clôture au 31/12/N.
Q : 500 ; PU : 2 ; TVA : 18%.
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31/12/N |
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607 |
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Achats de marchandises |
1 000 000 |
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43666 |
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TVA déductible sur ABS |
180 000 |
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408 |
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Fournisseurs
- factures non parvenues |
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1180 000 |
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Marchandises
reçues, facture non parvenue à la date de clôture |
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Au cours de l'exercice suivant, les écritures de régularisation de
l'exercice précédent sont contrepassées et la facture
comptabilisée dans les comptes concernés (comptes de charges et de bilan).
Il est également admis de ne pas contrepasser
l'écriture de régularisation de l'exercice précédent et de débiter directement
le compte 408 par le crédit du compte «401 Fournisseurs d'exploitation» à
réception de la facture ; les ajustements nécessaires (différence entre les
montants de l'écriture de régularisation et les montants réels) sont
enregistrés dans les comptes concernés.
(2) Régularisations rattachées aux clients
Le compte «418 Clients - Produits non encore facturés» est débité à la clôture de la
période comptable, du montant taxes comprises des créances rattachables à cette
période et pour lesquelles des factures n'ont pas encore été établies, par le
crédit des comptes de ventes (compte 70) et de TVA collectée (compte 43671).
A la date de l'établissement de la facture, ces écritures sont contrepassées.
Les entreprises peuvent également créditer directement le compte 418 par
le débit du compte 411 lors de l'établissement de la facture, les ajustements
nécessaires étant enregistrées aux comptes intéressés.
Exemple : Livré le 31/12/N : 1.000 unités du produit (P). Le prix de
vente n'ayant été convenu que le 10/02/N+1, la livraison ne sera facturée qu'à
cette date. Néanmoins, vous pouvez retenir un prix H. TVA 18% de 10 D.
1)
Ecriture de régularisation à l'inventaire du 31/12/N :
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31/12/N |
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418 |
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Clients, produits non encore facturés |
11 800 000 |
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707 |
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Ventes de marchandises |
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10 000 000 |
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43671 |
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TVA collectée |
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1 800 000 |
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Livraison
du 31/12/N non facturée à (Y) à la date de clôture |
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2)
Ecriture à passer au cours de l'exercice comptable N+1 :
A la date d'établissement de la facture (hypothèse prix de facturation
H. TVA 18% : 11 D) :
Première possibilité :
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10/02/N+1 |
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411 |
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Clients, ventes de biens |
12 980 000 |
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707 |
|
Ventes de marchandises |
|
1 000 000 |
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43671 |
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TVA collectée |
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180 000 |
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418 |
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Clients, produits non encore facturés |
|
11 800 000 |
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Facturation de la livraison du 31/12/N |
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Deuxième possibilité :
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10/02/N+1 |
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707 |
|
Ventes de marchandises |
10 000 000 |
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43671 |
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TVA collectée |
1 800 000 |
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418 |
|
Clients, produits non encore facturés |
|
11 800 000 |
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Contrepassation écriture d'inventaire de l'exercice N relative à la
livraison non facturée à la clôture |
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10/02/N+1 |
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411 |
|
Clients, ventes de biens |
12 980 000 |
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707 |
|
Ventes de marchandises |
|
11 000 000 |
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43671 |
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TVA collectée |
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1 980 000 |
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Facture de vente du jour - client (Y) |
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§ 4. Schémas de rattachement et de régularisation en fin
d'exercice
(1) Ajustement dans le temps de la prise en compte des
opérations et des régularisations nécessaires subséquentes
Origine des écarts rendant les régularisations nécessaires : Dans de
nombreux cas, les entreprises se basent sur des supports juridiques pour la
prise en compte initiale des opérations (factures, etc...)
ce qui crée des décalages à ajuster à la date de clôture au titre des supports
juridiques non parvenus ou non établis à cette date.
(2) Rattachements
a) Charges à payer, rattachement :
b) Produits à recevoir, rattachement :
c) Conséquence :
Les «Charges à payer» et «Produits à recevoir» figurent au bilan non
dans les comptes de régularisation, mais respectivement au sein des dettes et
des créances correspondantes (comptes Fournisseurs et Clients notamment) selon
la technique du rattachement soit ;
- Fournisseurs et comptes rattachés.
- Clients et comptes rattachés
(3) Régularisations
a) Charges constatées d'avance, régularisation :
b) Produits constatés d'avance, régularisation :
(4) Présentation des
régularisations dans le bilan
Les «charges constatées d'avance» et les «produits constatés
d'avance» constituent des comptes de régularisation figurant
respectivement à l'actif (compte 471) et au passif (compte 472)
du bilan.
(5) TVA, rattachement et régularisation
Rattachement : charges à payer ou produits à recevoir, le rattachement
doit porter aussi sur les taxes sur le chiffre d'affaires car la dette envers
le fournisseur ou la créance sur le tiers doivent figurer au bilan TTC.
Régularisation : charges constatées d'avance ou produits constatés d'avance,
la régularisation est effectuée «hors taxe récupérable ou collectée».
§ 5. Evaluation des dettes et créances en devises étrangères
Les dettes et créances courantes exprimées en devises étrangères sont
converties à la date de clôture au cours de change en vigueur, toute différence
de change est comptabilisée en gains ou en pertes de change.
Hypothèse : Perte de change sur une dette fournisseur : dette
comptabilisée le 10/10/N : 10.000 dollars US, cours 1,2 D - cours de clôture 1
dollar US = 1,3 DTU.
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31/12/N |
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655 |
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Pertes de change |
1 000 000 |
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401 |
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Fournisseurs d'exploitation |
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1 000 000 |
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(10.000 x
1,3) - (10.000 x 1,2) = 1.000 |
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Hypothèse : Gain de change sur une dette fournisseur : Achat le 15/10/N
: 100.000 Euro - cours : 1 Euro = 1,3 DTU - cours de clôture : 1 Euro = 1,29 DTU.
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31/12/N |
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401 |
|
Fournisseurs d'exploitation |
1 000 000 |
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756 |
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Gains de change |
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1 000 000 |
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(100.000
x 1,3) - (100.000 x 1,29) = 1.000 |
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La conversion des dettes et créances courantes au cours de change de
clôture n'a aucune incidence sur le coût historique de l'élément acquis ou cédé
en devises étrangères.
Pour les opérations à court terme (courantes), lorsque l'entreprise
recourt aux contrats de change à terme afin de fixer en dinars les montants qui
seront payés ou encaissés à la date de règlement, les taux de change à terme,
figurant dans les contrats de change correspondants, sont utilisés pour la
prise en compte initiale et la présentation des opérations dans les états
financiers. Dans ce cas, l'entreprise n'enregistre aucune différence de change.
Sous-section 2. Les amortissements
Les amortissements sont calculés selon la politique d'amortissement
retenue par l'entreprise dans le cadre des principes comptables.
L'amortissement désigne la répartition selon un mode systématique du
coût d'acquisition d'une immobilisation, moins quand il s'agit d'une
immobilisation corporelle sa valeur résiduelle nette lorsque cette valeur est
significative, sur la durée d'utilisation estimée du bien.
Trois facteurs déterminent l'amortissement d'une
immobilisation :
1- La base
amortissable, dite l'assiette de l'amortissement ou le montant amortissable ;
2- La durée
d'utilisation estimée du bien pour l'entreprise ;
3- Le mode
d'amortissement retenu.
Les calculs d'amortissement donnent lieu à l'établissement d'un tableau
d'amortissement qui récapitule les calculs d'amortissement par poste comptable
d'immobilisations.
Sous-section 3. La prise en compte des stocks
Après avoir comptabilisé les écritures de régularisation et
d'amortissement, le comptable est en mesure de déterminer les composantes des
coûts incorporables pour l'évaluation des stocks de produits.
§ 1. Inventaire permanent
Dans la méthode de l'inventaire permanent, le stock comptable est
comparé avec le stock résultant de l'inventaire physique, tout écart donne lieu
à une écriture d'ajustement.
(1) Matières premières et marchandises
a) Cas de la valeur du stock physique supérieure au solde
comptable des comptes de stocks :
• Stock comptable de marchandises : 153.020
D
• Inventaire physique des marchandises : 155.110
D
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31/12/N |
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37 |
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Stocks de marchandises |
2 090 000 |
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6037 |
|
Achats
consommés - marchandises |
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2 090 000 |
||
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Ajustement surplus écart d'inventaire (155.110 - 153.020) = 2.090 |
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b) Cas de la valeur du stock physique inférieure au stock
comptable :
• Stock comptable matières premières : 102.200
D
• Inventaire physique matières premières : 100.020 D
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31/12/N |
|
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6031 |
|
Achats
consommés de matières premières et fournitures |
2 180 000 |
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|||
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31 |
|
Stocks de matières premières |
|
2 180 000 |
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Ajustement écart négatif d'inventaire |
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Stock comptable : |
102.200 |
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Inventaire physique : |
100.020 |
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Ecart négatif |
|
2.180 |
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(2) Produits
a) Cas de la valeur de stocks finals supérieure au solde
comptable d'inventaire permanent :
• Valeur inventaire : 210.300
D
• Solde comptable : 208.100 D
|
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31/12/N |
|
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35 |
|
Stocks de
produits |
2 200 000 |
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|||
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713 |
|
Variation des stocks |
|
2 200 000 |
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|
Ajustement écart d'inventaire positif : |
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Valeur d’inventaire |
210.000 |
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Solde comptable |
208.100 |
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|
Surplus physique : |
2.200 |
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|
|
b) Cas de la valeur de stocks finals inférieure au solde comptable
d'inventaire permanent :
• Valeur d'inventaire : 189.300 D
• Solde comptable : 192.150 D
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31/12/N |
|
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713 |
|
Variation
des stocks |
2 850 000 |
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|||
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35 |
|
Stocks de produits |
|
2 850 000 |
||
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|
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|
|
Ajustement écart d'inventaire négatif |
|
|
|||
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|
Stock comptable : |
192.150 |
|
|
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|
Valeur d’inventaire |
189.300 |
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||
|
|
Ecart négatif |
|
2.850 |
|
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|
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§ 2. Inventaire intermittent
Dans la méthode de l'inventaire intermittent, la valeur des stocks
résultant de l'évaluation de l'inventaire physique est prise en compte en
comptabilité selon deux modalités, l'une propre aux matières et marchandises
achetées et l'autre propre aux produits fabriqués par l'entreprise.
Simultanément, les stocks initiaux sont passés en charges de l'exercice.
a) Approvisionnement et marchandises
• Stocks initiaux : 150.900 D
• Stocks finals : 175.200 D
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31/12/N |
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603 |
|
Variation
des stocks |
150 900 000 |
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31 |
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32 |
|
Stocks |
|
150 900 000 |
||
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37 |
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|
Extourne des stocks initiaux |
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|||
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31/12/N |
|
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31 |
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32 |
|
Stocks |
175 200 000 |
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|||
37 |
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|||
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603 |
|
Variation des stocks |
|
175 200 000 |
||
|
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|
|
Prise en
compte des stocks finals de matières premières, autres approvisionnements et
marchandises |
|
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|
b) Stocks de produits
• Stocks initiaux : 310.200 D
• Stocks finals : 285.400 D
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31/12/N |
|
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|
||
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713 |
|
Variation
des stocks |
310 200 000 |
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||||
|
33 |
|
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|
|
|||
|
34 |
|
Stocks de produits |
|
310 200 000 |
|||
|
35 |
|
|
|
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|||
|
|
Extourne des stocks initiaux de produits |
|
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||||
|
|
|
d° |
|
|
|
||
33 |
|
|
|
|
|
|||
34 |
|
Stocks de produits |
285 400 000 |
|
||||
35 |
|
|
|
|
|
|
||
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713 |
|
Variation des stocks |
|
285 400 000 |
|||
|
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|
Prise en
compte des stocks finals de produits |
|
|
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Sous-section 4. Les provisions
La convention de prudence amène à faire de sorte que :
- Les actifs ne sont pas surévalués par rapport aux coûts recouvrables ;
- Les passifs ne sont pas sous-évalués par rapport aux engagements et
risques encourus.
Cette convention amène donc à procéder à la constitution de 2 types de
provisions :
- Un ajustement des valeurs portées à l'actif : Les provisions pour dépréciation
des comptes d'actifs pour les ramener de leur coût historique à leur coût
récupérable lorsque le coût récupérable
est inférieur au coût historique ;
Exemple 1 : Soit une entreprise qui constate un litige avec le client X
dont le solde s'élève à 100.000 D.
On estime au 31/12/N que seule 50% de la créance est recouvrable.
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|
|
31/12/N |
|
|
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|
|
|
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||
416 |
|
Clients
douteux ou litigieux |
100 000 000 |
|
|||
|
|
|
|
|
|
||
|
411 |
|
Clients |
|
100 000 000 |
||
|
|
|
|
|
|
||
|
|
Client X litigieux |
|
|
|||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
31/12/N |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
||
6817 |
|
Dotations
aux provisions pour dépréciation des actifs courants |
50 000 000 |
|
|||
|
|
|
|
|
|
||
|
491 |
|
Provisions
pour dépréciation des comptes clients |
|
50 000 000 |
||
|
|
|
|
|
|
||
|
|
Provision créance client X litigieux |
|
|
|||
|
|
|
|
|
|
|
|
Au cours de l'exercice N+1, le solde recouvrable est révisé en baisse.
Il est ramené à 30% de la créance.
|
|
|
31/12/N+1 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
||
6817 |
|
Dotations
aux provisions pour dépréciation des actifs courants |
20 000 000 |
|
|||
|
|
|
|
|
|
||
|
491 |
|
Provisions
pour dépréciation des comptes clients |
|
20 000 000 |
||
|
|
|
|
|
|
||
|
|
Complément
provision créance client X litigieux |
|
|
|||
|
|
|
|
|
|
|
|
Au cours de l'exercice N+2, un accord amiable intervient, l'entreprise
encaisse 75.000 D pour solde.
|
|
|
N+2 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
||
53 |
|
Banque |
75 000 000 |
|
|||
634 |
|
Pertes
sur créances irrécouvrables |
25 000 000 |
|
|||
|
|
|
|
|
|
||
|
416 |
|
Clients douteux ou litigieux |
|
100 000 000 |
||
|
|
|
|
|
|
||
|
|
Encaissement pour solde créance client X. |
|
|
|||
|
|
|
dito |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
||
491 |
|
Provisions
pour dépréciation des comptes clients |
70 000 000 |
|
|||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7817 |
|
Reprise
sur provisions pour dépréciation des actifs courants |
|
70 000 000 |
||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Reprise
suite à règlement litige avec client X. |
|
|
|||
|
|
|
|
|
|
|
|
Exemple 2 : L'état des stocks de marchandises et des provisions de la
société ABC est le suivant :
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31/12/N |
31/12/N+1 |
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|
Brut |
Provisions |
Brut |
Provisions |
Stock initial |
100.000 |
20.000 |
|
|
Stock final |
150.000 |
35.000 |
180.000 |
40.000 |
La société applique la méthode de l'inventaire intermittent.
Travail à faire : Passer les écritures relatives aux stocks au 31/12/N+1.
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|
|
31/12/N+1 |
|
|
|
||
|
|
|
|
|
|
|||
6037 |
|
Variation
des stocks de marchandises |
150 000 000 |
|
||||
|
|
|
|
|
|
|||
|
37 |
|
Stock de marchandises |
|
150 000 000 |
|||
|
|
|
|
|
|
|||
|
|
Extourne stock initial de marchandises |
|
|
||||
|
|
|
dito |
|
|
|
||
|
|
|
|
|
|
|||
39 |
|
Provision pour dépréciation des stocks |
35 000 000 |
|
||||
|
|
|
|
|
|
|
||
|
7817 |
|
Reprise
sur provisions pour dépréciation des actifs courants |
|
35 000 000 |
|||
|
|
|
|
|
|
|
||
|
|
Extourne provision sur stock initial de
marchandises |
|
|
||||
|
|
|
dito |
|
|
|
||
|
|
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37 |
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Stock de marchandises |
180 000 000 |
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6037 |
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Variation
des stocks de marchandises |
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180 000 000 |
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Constatation stock final de marchandises |
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dito |
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6817 |
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Dotations
aux provisions pour dépréciation des actifs courants |
40 000 000 |
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39 |
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Provision pour dépréciation des stocks |
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40 000 000 |
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Constatation
provision pour dépréciation sur stock final de marchandises |
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- La constatation d'un passif : Les provisions pour risques qui
évitent de faire supporter aux exercices à venir des dettes imputables à
l'exercice en cours.
Les travaux d'estimation pour la constitution des provisions nécessaires
comportent aussi la reprise des provisions constituées au cours des exercices
précédents et devenues sans objet au cours de l'exercice soit parce que
l'élément provisionné est définitivement liquidé, soit parce qu'une nouvelle
estimation amène à réduire le montant de la provision précédemment constituée.
Exemple : La direction de la société KLM décide le 31/12/N de
constituer une provision pour faire face à un procès en cours de 100.000 D.
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31/12/N |
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6815 |
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Dotations
aux provisions pour risques et charges d'exploitation |
100 000 000 |
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15 |
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Provisions
pour risques et charges |
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100 000 000 |
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Constitution
d'une provision pour risque relatif au procès |
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Au cours de N+1, la société est condamnée définitivement à payer la
somme de 45.000 D.
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N+1 |
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636 |
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Pertes
sur éléments non récurrents ou exceptionnels |
45 000 000 |
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532 |
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Banque |
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45 000 000 |
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Paiement
condamnation suite à l'affaire |
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dito |
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15 |
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Provisions pour risques et charges |
100 000 000 |
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7815 |
Reprise
sur provisions pour risques et charges d'exploitation |
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100 000 000 |
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Reprise suite à la liquidation de l'affaire |
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Sous-section 5. La détermination de l'impôt sur les sociétés
selon la méthode de l’impôt exigible
Les travaux permettant le calcul de l'impôt sur les bénéfices sont
effectués en deux étapes :
1) Le regroupement des comptes :
Le regroupement des comptes de gestion permet de déterminer le résultat
brut avant impôt. Le résultat ainsi obtenu est recoupé (comparé) avec le
résultat dégagé par différence entre les actifs et les passifs et capitaux
propres avant résultat de l'exercice.
2) La détermination de l'impôt sur les bénéfices :
Une certaine autonomie du droit fiscal vis-à-vis du droit comptable fait
que dans la quasi-totalité des cas, le résultat comptable brut diffère de
l'assiette de l'impôt sur les bénéfices retenue en droit fiscal.
Les divergences vont se traduire par des corrections effectuées sur le bénéfice
comptable dans le sens :
- de la réintégration (à ajouter),
- de la déduction (à retrancher).
Après avoir déterminé le résultat imposable, le comptable procède au
calcul du montant de l'impôt compte tenu des taux d'imposition en vigueur.
Exemple : Soit une société commerciale qui dégage un bénéfice
imposable au titre de l'exercice N de 40.000 D soumis à l'impôt sur les
sociétés au taux de 35%. Au cours de l'exercice N, elle a payé des acomptes
provisionnels pour 10.000 D.
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31/12/N |
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69 |
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Impôt sur
les bénéfices |
14 000 000 |
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4342 |
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Acomptes provisionnels |
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10 000 000 |
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4343 |
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Impôt à liquider |
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4 000 000 |
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Liquidation de l'impôt sur les sociétés soit 40.000 x 35%
= 14.000 |
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Après la comptabilisation de l'impôt, le bilan et l'état de résultat
prennent leur forme prédéfinitive.
Sous-section 6. La présentation du bilan et de l'état de
résultat
La présentation du bilan s'effectue selon le modèle fourni par la norme
comptable générale.
L'état de résultat peut être présenté selon l'un des deux modèles
fournis par la NCG :
- Le modèle de référence : présentation par destination dite aussi aux coûts
des ventes ;
- Le modèle autorisé : présentation des charges et produits par nature.