Les
encaissements et les décaissements
Série
d'application Exercice
1 : L'entreprise
BETA a un compte ouvert auprès d'une banque de la place qui dégage un
solde comptable créditeur au 30 avril 1998 de 5.630,105 Dinars. Le relevé de la
banque au 30 avril 1998 dégage un solde créditeur de 3.065,995. Le pointage du
relevé bancaire et de la comptabilité fait apparaître les écart
suivants : - Nos chèques
n° 5009, 5003 et 5006 des montants respectifs de 3.105,000 D, 200,100 D
et 350,000 D n'ont pas encore été payés par la banque. - Des frais
de tenue de compte de 59 D TVA comprise 18% et des agios de 900 D qui
ont été prélevés par la banque ne figurent pas encore dans la
comptabilité de BETA. - Un virement du client C de 1.000 D a été crédité chez la banque mais non comptabilisé chez BETA. - Un ordre de
virement au profit du fournisseur Z pour un montant de 5.000 D
comptabilisé chez BETA mais non encore exécuté par la banque au 30
avril 1998. Travail à
faire : 1)
Etablir le projet d'état de rapprochement au 30 avril 1998. 2)
Passer les écritures nécessaires dans la comptabilité de BETA. 3)
Dresser l'état de rapprochement définitif au 30 avril 1998. Exercice
2 : L'état de
rapprochement de la société Gamma au 31/01/1998 fait ressortir un chèque
n° 4008 de 5.200 D au profit d'un fournisseur, comptabilisé par
l'entreprise et non débité par la banque. Il vous est demandé d'établir le projet d'état de rapprochement du mois de février 1998, de comptabiliser les opérations complémentaires et d'arrêter l'état de rapprochement définitif.
Exercice
3 : Dans la balance
générale par soldes de la maison Réal, avant inventaire, on lit :
Banque 44.280 D. Or l'extrait de compte envoyé par la Banque présente
un solde créditeur de 44.219 D. Après pointage, le comptable se rend
compte des faits suivants : - Un chèque
tiré par Réal, le 29 décembre, n'a pas été présenté à
l'encaissement par son bénéficiaire, 102 D ; - un effet de 200 D est revenu impayé à la Banque. Réal n'en a été avisée que le 3 janvier suivant ; - un effet de
67 D remis à l'escompte n'a donné lieu chez Réal qu'à l'écriture
relative à l'agio ; - la
commission de tenue de compte s'élève à 30 D. Travail à
faire : Après avoir comptabilisé les écritures à passer chez Réal
en faisant abstraction de la TVA, présenter l'état de rapprochement. (D'après
les annales B.E.C., I°, commerce, France) Exercice
4 : Le relevé de
compte adressé par la Banque d'Escompte et de Crédit se présente
comme suit : Le 31 décembre
: solde avant calcul des frais de compte et intérêts 8.086,800 D,
frais de tenue de compte 16,800 D, intérêts créditeurs 8,600 D. La
comparaison de ce relevé et du compte de banque tenu par l'entreprise
(solde 6.865,800 D) permet de constater les différences suivantes : - un virement
de 900 D émis le 28 décembre au profit du fournisseur Perrier ne
figure pas dans le relevé ; - la banque a
encaissé 22,800 D de coupons de titres (actions) sans envoyer d'avis de
crédit ; - un chèque de 250 D émis le 29 décembre au profit de Lamine n'a pas été présenté à la Banque avant la fin du trimestre ; - deux chèques
remis à l'encaissement à la Banque, le 26 décembre ne figurent pas
dans le relevé : leur montant est de 80 D. - le relevé
porte au crédit, à la date du 20 décembre, virement Daoud, 120 D.
Cette opération n'a pas été enregistrée par l'entreprise, bien que
Daoud soit un de ses clients. Travail à
faire : 1)
Passer dans le journal de l'entreprise considérée les écritures de régularisation
en faisant abstraction de la TVA. 2) Présenter
l'état de rapprochement entre le compte "Banque" et le relevé
de banque. (D'après
les annales B.E.C., I°, commerce, France) Exercice
5 : Alors que le
compte "Banque" présente, le 31 décembre, un solde débiteur
de 17.690 D l'extrait du compte de la Banque indique un solde créditeur
de 18.410 D. Le chef de l'entreprise constate : - qu'un chèque tiré par lui et remis à son fournisseur n'a pas encore été présenté à la banque le 31 décembre ; montant : 1.030 D. - qu'un effet
impayé de 420 D n'a pas encore été enregistré dans ses propres
livres ; - que les intérêts
de banque, en sa faveur, sont de 150 D. - que la
Banque l'a débité dans le relevé de 40 D de frais et de commissions. Travail à
faire :
1) Passer dans le journal de l'entreprise les écritures
de régularisation nécessaires.
2) Présenter l'état de rapprochement du compte
"Banque" et du relevé de compte. (D'après
les annales C.A.P, aide-comptable, France) Exercice
6 : Le 30 juin, le
compte Banque d'une entreprise présente les totaux suivants : 125.486,140 D (Débit) et 109.725,870 D (Crédit). Or l'extrait de compte, à la même date, envoyé par la banque présente un solde créditeur de 12.912,820 D. Après pointage, le comptable de l'entreprise constate que des opérations n'ont pas été enregistrées par la Banque ou par l'entreprise avant arrêté des comptes : commissions et frais de banque, 38.470 D ; Intérêts crédités par la banque, 23.720 D ; remises du 30 juin, non portées en compte par la Banque, 2.478,400 D ; effet sur un client impayé, retourné par la Banque le 30 juin, non comptabilisé par l'entreprise, 786,500 D ; chèque du 30 juin relatif à des règlements de fournisseurs (dont le montant est à déterminer). Les régularisations nécessaires étant effectuées, la concordance est absolue entre le compte banque et l'extrait de compte. Travail à
faire :
1) Passer dans le journal les écritures de régularisation
nécessaires.
2) Présenter l'état de rapprochement du compte et du
relevé. (D'après
les annales B.E.C., I°, sténodactylographe, France) Exercice
7 : Extrait de la
balance au 31 décembre de la maison Touzet :
Le comptable
fait les constatations suivantes : 1) Il
reste en portefeuille deux effets de 426,750 D et 398.720 D. 2)
Trois effets, arrivent à échéance le 5 janvier, ont été remis à
l'encaissement à la Banque : les deux premiers respectivement de
293,060 D et 327,900 D le 24 décembre ; le troisième de
228,730 D le 29 décembre. 3) Les
deux articles suivants ont été passés dans le journal à l'occasion
de la dernière remise d'un effet à l'escompte :
4)
L'extrait de compte envoyé par la banque accuse un solde créditeur de
7.298,810 D. Le pointage
fait apparaître les différences suivantes : - la Banque a
débité Touzet de 26,500 D de commissions dont il n'a pas été avisé
; - les intérêts
du compte, en faveur de Touzet, s'élèvent à 18,520 D ; - un chèque
émis le 29 décembre à l'ordre d'un fournisseur n'a pas encore été
présenté au paiement : 546.210 D. Travail à
faire : a)
Passer dans le journal de Touzet les écritures rendues nécessaires par
ces constatations. b) Présenter
l'extrait de la balance rectifiée. c)
Etablir l'état de rapprochement entre le compte banque chez Touzet et
l'extrait fourni par la Banque. (B.E.C.,
I°, option sténodactylographe, France) Exercice
8 : Le dernier relevé de compte envoyé par la banque est le suivant :
Le
détail du compte "Banque" au 31 mai 98 est le suivant :
Dans l'état de rapprochement au 30/04/98 figurait entre autres le chèque n° 4528, d'un montant de 1.840,000 D. Après
vérification avec le talon du chèque, il apparaît que le montant du
chèque n° 4534 est de 865,500 D. La
banque prélève une commission de 1% sur les traites remises à
l'encaissement. Travail
à faire :
1) En faisant abstraction de la TVA, établir l'état de
rapprochement bancaire au 31 mai 98.
2) Passer au journal les écritures de régularisation nécessaires. (D'après
les annales du DPECF, France) Exercice
9 : Concevoir
un modèle d'imprimé d'inventaire physique de la caisse. Exercice
10 : Enregistrer
au journal de la société KLM, les opérations suivantes : 1)
Le 26 Août 1998, KLM remet à l'encaissement à la BIAT une lettre de
change tirée sur son client trésor à échéance du 31 août 1998,
montant 18.000 D. 2)
Le 2 septembre 1998, KLM reçoit de la BIAT un avis d'encaissement de
l'effet tiré sur trésor. 3)
Le 3 septembre 1998, la société KLM émet une traite pour recouvrer la
vente de KLM à BBZ qui accepte, d'un montant de 14.000 D à échoir le
15/10/1998. 4)
Le 4 septembre, KLM accepte un effet à payer relatif à un achat de
marchandises du 2 septembre d'un montant de 36.000 D au fournisseur ABC. 5)
Le 5 septembre, KLM endosse au profit de son fournisseur EMS l'effet tiré
sur BBZ à échéance le 15/10/1998. 6)
Le 6 septembre, KLM remet à l'escompte un effet à recevoir sur son
client Velour d'un montant de 26.000 D qu'il avait en portefeuille. 7)
Le 7 septembre, l'avis de crédit de la banque mentionne les
informations suivantes concernant l'effet Velour : taux d'escompte 10%
l'an ; date de remise : le 6 septembre ; date d'échéance : le 31
octobre 1998 ; commission H. TVA 18% = 2 D. 8)
Le 3 novembre 1998, la société KLM est informée par sa banque que la
traite sur le client Velour est impayée au 31 octobre 1998 ; frais
d'impayé : 2 dinars H. TVA 18%. 9)
La société KLM tire le 9 novembre 1998 un nouvel effet à recevoir au
30 novembre sur son client Velour, tenant compte des frais d'impayé et
d'un intérêt moratoire au taux de 10% l'an. 10)
Le 25 novembre, Velour prévient KLM qu'il ne pourra pas faire face à
l'échéance du 30 novembre et lui demande de proroger l'effet au
31/12/1998.
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