Comportements
professionnels
Corrigé
série n° 5
Réponse à la
question 1 :
L'angoisse, la déprime, la
colère et l'agitation sont des exemples de troubles émotionnels qui réduisent
considérablement la capacité de se concentrer et d'apprendre.
Réponse à la
question 2 :
Les perturbations
émotionnelles empêchent d'enregistrer l'information, ce qui ne permet pas de
tirer un profit de l'enseignement. Les émotions à forte charge négative
occupent l'esprit et empêchent toute tentative de concentration durable. Lorsque
les émotions interdisent toute concentration, ce qui est perturbé est la
capacité mentale «mémoire active».
L'emprise de la détresse sur
la mémoire active empêche donc de se concentrer sur le travail et réduit nos
capacités intellectuelles.
Réponse à la
question 3 :
C'est la motivation positive,
l'enthousiasme pour les études et la persévérance qui permettent à une personne
à quotient intellectuel normal d'exceller dans les études notamment au niveau
des études universitaires.
Réponse à la
question 4 :
L'attachement au travail bien
fait
- Consciencieux
- Souci de
la qualité
- Disponibilité
- Fiabilité
- Concentration
- Travail
minutieux
- Anticipation
- Soin #
négligence
- Honnêteté
intellectuelle
- Discernement
- Ponctualité
- Modération
- Ténacité
- Persévérance
- Organisation
et planification
- Réceptif
- Coopératif
- Communicant
Réponse à la
question 5 : Expliquer comment chaque individu
emporte ses propres limites.
«Chacun finit par rencontrer
ce qu'il a en lui-même», dit le proverbe.
Dans la mesure où les émotions
d'un individu bloquent ou amplifient sa capacité de penser et de planifier,
d'apprendre en vue d'atteindre un but lointain et de résoudre des problèmes,
elles fixent, par là même, ses limites et son aptitude à utiliser ses capacités
mentales innées et décident donc de son avenir.
Réponse à la question 6 :
Les étudiants américains
d’origine asiatique réussissent mieux dans les études en raison du fait que
depuis leurs premières années d’école, les enfants asiatiques travaillent davantage
que les autres. Selon Sanford Dorenbusch, un sociologue de Stanford qui a
effectué une étude portant sur plus de dix mille élèves du secondaire, les
enfants d’origine asiatique passent 40% plus de temps à faire leurs devoirs à
la maison que les autres élèves. «Alors que la plupart des parents américains
acceptent volontiers les points faibles de leurs enfants et mettent l’accent
sur leurs points forts, les Asiatiques adoptent une attitude différente : quand
on obtient des résultats médiocres, le remède consiste à travailler plus tard
le soir, et, si cela ne suffit pas, à se lever plus tôt et à travailler le
matin. Ils sont convaincus que tout le monde peut obtenir de bons résultats
scolaires si l’on s’en donne la peine.» Bref, une solide éthique du travail
scolaire se traduit par une motivation, une persévérance et un zèle plus
grands, ce qui constitue un avantage psychologique indéniable.
Réponse à la
question 7 :
Il convient d'apprendre à
gérer ses émotions pour les adapter aux exigences des circonstances.
Un étudiant qui aime ses
études adapte ses émotions pour être à même de suivre ses cours et en tirer un
bénéfice maximum. En entrant en cours, il neutralise toute source d'anxiété
pour libérer sa mémoire active et se mettre en situation de concentration. Il
se met aussi en condition pour capter le maximum de ce que dit l'enseignant.
Réponse à la
question 8 :
Les aptitudes d’apprentissage
académique rejoignent de plus en plus les aptitudes d’exercice professionnel
parce que l’apprentissage tout au long de la vie est devenu indispensable pour
la pratique professionnelle et un bon apprentissage académique suppose qu’il
prépare convenablement l’apprenant à la pratique professionnelle.
Réponse à la
question 9 :
Courbe de
stress/productivité
Productivité |
0 Optimal Stress |
Il faut distinguer le bon
stress du mauvais stress :
- le bon
stress mobilise, motive,
- le
mauvais stress est une menace qui peut nous paralyser, voire nous démoraliser.
Réponse exercice 1
:
La secrétaire-réceptionniste
semble manquer totalement de motivation (apathie et absence d'enthousiasme)
pour son travail. Cela n'est pas nécessairement dû au contenu de ce travail,
mais à sa propre perception de ce travail.
L'état d'esprit qu'elle
développe la rend insatisfaite de son travail et risque de générer une ambiance
négative autour d'elle. Il est probable que ses supérieurs hiérarchiques et
aussi les clients seront tôt ou tard agacés par ses attitudes.
Il semble nécessaire qu'elle
en parle avec son supérieur et si aucune perspective ne peut améliorer sa
situation, elle devrait, dans son propre intérêt comme dans celui du cabinet,
envisager de changer de travail. Sinon, elle risque des complications et des difficultés
avec le cabinet.
Réponse exercice 2
:
On distingue entre le bon
stress et le mauvais stress.
Mais, il existe un niveau
optimal de stress au delà duquel le stress devient une menace.
La courbe de
stress est la suivante :
Productivité |
0 Optimal Stress |
- Le bon
stress mobilise et motive.
- le
mauvais stress est une menace qui peut nous paralyser voire nous démoraliser.
Réponse exercice 3
:
1)
L'employabilité de cette cadre-dirigeante est très élevée puisqu'elle est
constamment sollicitée par les chasseurs de têtes.
2)
Les qualités et compétences clés qui se déduisent du texte sont :
(1)
Son rapport avec l'argent permet de constater :
- qu'elle
ne se laisse pas dominer par l'argent en privilégiant la recherche de gains sur
d'autres considérations aussi importantes.
- qu'elle
place l'importance de l'argent à sa juste valeur dans ses paramètres de prise
de décision.
(2)
L'engagement qui lui donne beaucoup d'enthousiasme pour sont travail
puisqu'elle accepte des sacrifices (gagner moins d'argent) pour réaliser son
projet.
(3)
L'optimisme qui lui fait croire fermement à sa capacité de réussir son projet
et relever les défis.
Cette cadre-dirigeante fait
preuve d'une excellente conscience de soi puisqu'elle sait ce qu'elle veut et
elle choisit de réaliser un projet en harmonie avec ses valeurs et ses
motivations essentielles.
Réponse exercice 4
:
1)
Se comporter en visiteur signifie que la personne fait preuve d'un engagement faible
en considérant qu'elle ne fait que transiter par l'entreprise vers d'autres
objectifs et se préoccupe peu de la réussite de l'entreprise qui l'occupe
momentanément. À l'inverse, se comporter en résident signifie un engagement
fort basé sur le lieu établi entre sa réussite personnelle et celle de
l'entreprise.
2)
Les personnes suivantes risquent de se comporter en visiteurs ce qui en soit
les déprécie :
(1)
Les stagiaires y compris les experts-comptables stagiaires.
(2)
Les consultants.
(3)
Les employés mécontents et négatifs qui ne restent dans leur emploi actuel que
parce qu'ils n'ont rien trouvé ailleurs.
Réponse exercice 5
(source : l'intelligence relationnelle, M.L. PIERSON, page 222) :
Il convient d'examiner avec
lui la situation suivant les cinq phases suivantes :
Le lien :
Réaffirmation du lien : "Tu (vous) sais (savez)
combien j'attache de prix à votre relation ... à ce projet etc.".
La description
objective : Description objective des faits qui
posent problème : "Si mes souvenirs sont exacts, nous avions convenu que
tu serais présent tous les jours jusqu'à vingt heures... "(Attention, pas
d'avalanche ! N'en rajoutez pas !).
Le ressenti du
(des) sujets : Ressenti sur les faits : "Je
suis inquiet quand tu ne respectes pas les horaires. Et toi (vous) qu'en penses
(sez)-tu (vous) ?...
La suggestion :
Réaffirmation de ma demande : "Je te (vous) demande de respecter le
programme sur lequel tu (vous-vous êtes) t'es engagé(s), à moins que tu (vous
n'avez) n'aies d'autres choses à suggérer...".
Invitation à renégocier sur
des bases différentes et redéfinition d'une nouvelle alliance, le cas échéant.
Laissez le champ libre à des alternatives nouvelles.
Réponse exercice 6
:
1-
L'apprentissage par l'erreur.
2-
Ce chef d'entreprise fait preuve de deux qualités clés :
- l'optimisme,
- l'empathie.
3-
Un chef est d'autant plus disposé à tolérer l'erreur qu'il prend pour admises
les qualités suivantes chez son collaborateur :
- Conscience
professionnelle ;
- L'exigence de
perfection et l'engagement (motivation) ;
- La fiabilité.
Réponse exercice 7
:
Un des paradoxes de la vie
professionnelle est que la même situation représente une source d'ennui et de
mauvais stress pour l'un alors qu'elle est un défi stimulant voire
enthousiasmant pour un autre.
Tout compte fait, ce n'est pas
tant le travail en lui-même qui fait qu'il est attractif ou ennuyeux, mais
c'est plutôt la perception que nous en avons qui le fait enthousiasmant ou au
contraire ennuyeux et lourd.
Réponse exercice 8
:
Question 1 :
Le seuil critique d'intelligence comportementale désigne le niveau
d'intelligence comportementale, dans les domaines clés, à partir duquel
l'intelligence émotionnelle favorise la performance globale d'une personne.
Quand on atteint ce seuil
critique, la probabilité que la performance devienne exceptionnelle grimpe en
flèche.
Question 2 :
Plus on grimpe dans la hiérarchie, plus on devient meneur d'hommes.
Plus la hiérarchie est élevée,
plus les hommes qu'on est appelé à diriger sont d'un niveau intellectuel et
social élevé, plus le besoin en intelligence émotionnelle est élevé.
Question 3 :
Il arrive qu'une personne brillante et remarquable par son intelligence ne
rencontre pas le même succès dans la vie professionnelle. L'inverse est aussi
vrai et vient confirmer l'hypothèse selon laquelle la réussite dans la vie
professionnelle est fonction autant des aptitudes et habiletés professionnelles
que des compétences comportementales. Goleman affirme même que plus on s'élève
dans la hiérarchie, plus importantes deviennent les compétences
comportementales.
Un déficit comportemental est
de nature à déprécier les aptitudes techniques alors que la compétence dans les
comportements met d'avantage en valeur les capacités techniques et
professionnelles d'une personne. C'est la raison pour laquelle les qualités
humaines et comportementales l'emportent sur les diplômes.
Réponse exercice 9
:
- La
profession
- Le
mariage
- La ville d'installation
Réponse exercice
10 :
Question 1 :
Salaire brut annuel = 0,9225 X
- [[(0,9225 X x 0,9) - 20.000] x 0,3] - 4.025 = 32.500
0,9225 - [(0,83025 X x 0,3 -
6.000)] = 36.525
0,9225 X - 0,249075 X + 6.000
= 36.525
0,673425 X = 30.525
X = 45.328
Vérification :
45.328
CNSS (précompte) - 3.513
41.815
Base RAS 37.634
Jusqu'à 20.000 : 4.025
17.634 x 0,3 : 5.290
9.315
Net annuel
32.500
Coût annuel : 45.328 x 1,2 =
54.394 D
Coût mensuel
effectif = 4.945 D
Question 2 :
Conduites d'aveuglement courantes rencontrées chez un patron difficile
1-
Nourrit une ambition aveugle et démesurée : Il veut réussir à tout prix et
vite. Il est généralement vantard et arrogant. Pour lui, les gens de son
entourage sont classés en ami ou en ennemi. Ceux qui le contredisent sont des
ennemis.
2-
Il fixe des objectifs irréalistes parce qu’il minimise les efforts à déployer.
3-
Il travaille sans répit : Toute son énergie est investie dans le travail au
dépend de tous les autres aspects de la vie et ne conçoit pas que les autres
soient différents.
4-
Il fait pression sur les autres jusqu’à les épuiser au travail. Il peut être
agressif, brutal et indifférent aux blessures émotionnelles qu’il provoque chez
les autres.
5-
Il est assoiffé de pouvoir et n’admet pas que les autres ne soient pas à son
service dans sa quête du pouvoir.
6-
Il est insatiable en besoin de reconnaissance : Il s’attribue tous les mérites
et minimise ceux des autres.
7-
Il est obsédé par les apparences : Très concerné par son image, il a un besoin
viscérale de dévoiler les signes extérieurs de sa réussite.
8-
Il se prend pour parfait : Il refuse toute critique même quand elle est
justifiée, n’admet ni faiblesse ni défaut.
Question 3 :
Les conséquences les plus graves que suscite un comportement prétentieux sont :
- La vanité pousse
à se surestimer.
- La vanité situe
les attentes à un niveau élevé et favorise, par là même, le risque de
déception.
- L'autosuffisance
qui pousse à l'entêtement aveuglant menant vers l'échec.
- L'égocentrisme
et le mépris des autres.
Question 4 :
Avec ses différentes formes (mensonge écrit, mensonge verbal ou mensonge par
abstention ou, selon un autre classement, mensonge postural (fausse apparence
ou imposture), mensonge mental ou mensonge silencieux).
Le mensonge se trouve au
carrefour des comportements dépréciants, il détruit la confiance et la
crédibilité.
Beaucoup de mauvais
comportements passent par le mensonge. Tout mauvais comportement mène vers le
mensonge.
Au niveau le plus grave, où le
mensonge devient presque vrai, un menteur finit par croire à son mensonge et le prendre pour une vérité !
La sagesse chinoise établit
qu'il faut mille mensonges pour protéger un mensonge.
Question 5 :
L'empathie est l'aptitude à se mettre à la place de l'autre et à ressentir ce
qu'il ressent.
Elle permet de ressentir ce
que pensent les autres sans qu'ils aient besoin de le dire.
L'une des caractéristiques de
l'empathie est la capacité d'envisager une situation du point de vue du client
et de travailler à sa réussite.
Pour une entreprise,
l'empathie renforce l'efficacité de la gestion et l'intégration de l'entreprise
dans son environnement.
Réponse exercice
11 :
Question 1 :
Lorsqu'une personne s'avère compétente dans son poste, il est probable qu'elle soit
promue. Or si elle a été compétente dans ses anciennes fonctions, rien ne dit
qu'elle le sera dans ses nouvelles fonctions.
Même si l'on suppose qu'elle
se révèle compétente dans ses nouvelles fonctions, elle sera de nouveau promue
et ainsi vont les choses d'une promotion à une autre jusqu'à ce que cette
personne soit promue dans un poste dans lequel elle se montre incompétente.
Question 2 :
Pour éviter de tomber soi-même dans l'incompétence, il faut :
(1)
Continuer à apprendre tout au long de la vie.
(2)
Connaître, admettre et respecter ses limites.
Réponse exercice
12 :
Question 1 :
• La fiabilité : se montrer
honnête et intègre en toute circonstance.
Ceux qui possèdent cette
compétence :
- font ce
qu'ils disent et disent ce qu'ils font ;
- sont crédibles
;
- ont une
conduite irréprochable d’un point de vue de l'organisation ;
-
construisent des relations de confiance par leur fiabilité et leur authenticité
;
-
reconnaissent leurs propres erreurs et manifestent leur désaccord avec les
comportements qu’ils jugent non fiables ou impertinents ;
- font
d'importantes économies de temps aux autres en sécurisant les rapports
professionnels.
• La conscience
professionnelle : s’acquitter de son travail de manière responsable.
Ceux qui possèdent cette compétence
:
- tiennent
leurs engagements et leurs promesses ;
- endossent
la responsabilité des objectifs qu’ils se sont assignés ;
- se
montrent organisés et méticuleux dans leur travail.
Question 2 :
Trois principaux types de
métiers :
(1)
les métiers qui impliquent des décisions rapides : médecins, infirmiers,
arguilleurs du ciel, militaires, pilotes de l’air, etc…
(2)
les métiers difficiles qui font appel au jugement professionnel : juges, chefs
d’entreprise, administrateurs, commissaires aux comptes, etc…
(3)
les métiers qui exposent au public : enseignants, politiciens, journalistes TV,
artistes de spectacles, etc...
Question 3 :
• La confiance en soi : être
sûr de sa valeur et de ses capacités.
Ceux qui possèdent cette
compétence :
- font preuve d’assurance
dans les rapports humains, ont de la «présence» ;
- sont capables de
défendre des points de vue impopulaires et de prendre des risques pour ce
qu’ils estiment juste ;
- sont résolus,
capables de prendre des décisions saines dans un contexte d'incertitude et de
pression.
• L'indépendance d'esprit et
l'objectivité : conserver son objectivité en toute circonstance. L'homme ne
peut se sentir libre d'esprit et de mouvement que lorsqu'il se met en situation
de ne pas craindre la vérité quelle qu'elle soit. Si vous avez peur qu'une
chose se sache, si vous la faites, cela limite votre indépendance.
Ceux qui possèdent cette
compétence :
- se donnent les
moyens et s'imposent les limites pour préserver leur indépendance d'esprit et
leur objectivité ;
- jouissent d'une
grande sérénité d'esprit ;
- améliorent la
qualité de leur jugement ;
- inspirent plus
confiance et sont plus écoutés ;
- se rendent
dignes de respect même par ceux avec qui ils ne partagent pas les mêmes idées ;
- se mettent à
l'abri de parti pris et de comportement partisant généralement aveuglant ;
- sont capables de
se remettre en cause, positivement, et se rendent plus facilement à l'évidence.
Question 4 :
Les techniques pour développer
la confiance en soi :
(1)
développer une vision positive de l’efficacité dont on est capable : développer
le sentiment d’efficacité personnelle. Ceux qui ne doutent pas de leur
efficacité relèvent le défi avec enthousiasme ;
(2)
bien faire ce que l’on fait et se donner les moyens d’avoir confiance en soi ;
(3)
développer ses connaissances et son savoir-faire dans son domaine d’activité ;
(4)
agir en cohérence avec ses convictions intérieures ;
(5) développer ses capacités de communication.