Tableau synoptique - Les immobilisations incorporelles
Éléments de comparaison |
NCT 06 |
IAS 38 |
||
Tableau
synoptique - Les immobilisations incorporelles |
||||
A
l’inverse de la plupart des normes tunisiennes qui ont une structure de
présentation identique à celles des normes internationales, la NCT 06
relative aux immobilisations incorporelles possède une structure différente. En
fait la NCT prend les immobilisations incorporelles élément par élément
pour définir leur règles de prise en compte et leur mode
d’amortissement, alors que l’IAS 38 prend les immobilisations
incorporelles en globalité. |
||||
Définitions
|
Les
éléments incorporels
sont des actifs non monétaires identifiables, sans substance physique et
qui répondent aux critères suivants : 1.
Ils sont obtenus ou contrôlés par une entreprise pour être
utilisés à la production ou à la fourniture de biens ou service, pour
être donnés en location à des tiers, ou pour être utilisés pour les
besoins propres de l’entreprise. 2.
Ils ont été acquis, crées ou mis en valeur en vue d’être
utilisés pendant plus d’une période comptable. 3. Ils ne sont pas destinés à être vendus dans le cours normal des affaires. |
Une
immobilisation incorporelle
est un actif non monétaire identifiable sans substance physique, détenu
en vue de son utilisation pour la production ou la fourniture de biens ou
de services, pour une location à des tiers ou à des fins
administratives. Un
actif est une ressource :
Les actifs monétaires désignent l’argent détenu et les actifs à recevoir en argent pour des montants fixes ou déterminés. |
||
Caractéristiques d’une immobilisation incorporelle |
Les
trois critères définis par l’IAS 38 peuvent être déduit à partir de
la définition d’une immobilisation incorporelle et des règles générales
de prise en compte des actifs incorporels.
|
L’IAS
38 identifie trois caractéristiques pour une immobilisation incorporelle : 1.
caractère
identifiable L’immobilisation
doit être identifiable pour la distinguer du goodwill. 2.
contrôlé
par l’entreprise Une
entreprise contrôle un actif si elle peut obtenir et contrôler les
avantages économiques futurs qui en découlent. 3.
avantages
économiques futurs Une
immobilisation incorporelle doit être en mesure de fournir des avantages
économiques futurs pour l’entreprise. |
||
Comptabilisation et évaluation initiale d’une immobilisation incorporelle - Règles
générales |
Les
conditions de comptabilisation Pour
être comptabilisée en tant qu’actif, une immobilisation incorporelle
doit satisfaire les conditions suivantes : 1.
Il est probable que des avantages économiques futurs profiteront
à l’entreprise. L’entreprise doit démontrer : §
La
contribution de l’actif à l’augmentation des avantages économiques
futurs ainsi que l’intention de l’entreprise de l’utiliser dans ce
but. §
Sa capacité de disposer
des ressources adéquates pour obtenir les avantages économiques futurs. 2.
Le
coût de l’actif peut être mesuré d’une façon fiable.
|
Les conditions de comptabilisationLa
norme impose les mêmes conditions à savoir :
|
||
|
Evaluation
initiale Evaluation
au coût déterminé selon les règles applicables aux immobilisations
corporelles. |
Evaluation
initiale Coût
d’acquisition
|
||
Cas d’acquisition séparée |
Le
coût d’une immobilisation incorporelle
est déterminé de la même façon qu’une
IC. Le coût immobilisation corporelle comprend le prix d’achat, les
droits et taxes non récupérables et les frais directs tels que
commissions et honoraires |
Le
coût comprend le prix
d’achat plus les droits d’importation et taxes non remboursables ainsi
que toute dépense qui peut être attribuée à la préparation de
l’actif tels que les honoraires au titre de services juridiques. |
||
|
En
cas d’acquisition avec crédit fournisseurs Ce
cas n’a pas été prévu par la NCT 06 |
En
cas d’acquisition avec crédit fournisseurs Le
coût de l’immobilisation doit correspondre à un payement au comptant. |
||
|
La
norme dispose que le droit au bail et les brevets, marques et droits
similaires sont constatés comme actif dans la mesure où ils font
l’objet d’une évolution séparée. La
norme dispose aussi que le logiciel acquis est constaté comme actif
incorporel. |
La
différence (montant payé – prix au comptant) est constatée en charge
sur la durée du crédit. |
||
Acquisition dans le cadre d’un
regroupement d’entreprise |
La
norme distingue selon qu’il s’agit : Actif
incorporel identifiable et séparable :
Le coût de l’actif correspond à la juste valeur. Actif
incorporel non identifiable et séparable :
Le coût correspond à la différence entre le coût du groupe
d’immobilisations ou de l’entreprise entière et la somme des coûts
des actifs corporels et des actifs incorporels identifiables pris
individuellement diminués des passifs assumés. |
Coût
d’une immobilisation incorporelle acquise dans le cadre d’un
regroupement et comptabilisée séparément :
Le coût correspond à la juste valeur. La
norme dispose que l’évaluation à la juste valeur est une affaire de
jugement :
|
||
Acquisition grâce à une subvention
publique |
Selon
le § 16 de la NCT 12, les subventions non monétaires sont évaluées à
leur valeur de réalisation. La
subvention sera portée dans un premier temps aux capitaux propres puis
elle sera rapportée aux résultats proportionnellement aux charges
d’amortissements |
La
norme prévoit deux traitements :
Deux
traitements comptables sont prévus par l’IAS 20 :
|
||
Echange
d’immobilisations |
Le
système comptable tunisien n’a pas traité l’échange au niveau des
immobilisations incorporelles. |
On
distingue entre : Echange
d’immobilisations incorporelles différentes,
ce qui est souvent le cas : L’immobilisation
acquise est évaluée à la juste valeur de l’actif reçu (acquis) = la
juste valeur de l’actif donné + ou - soulte. |
||
|
|
Echange
d’immobilisations incorporelles similaires ayant une juste valeur
similaire ou bien échange d’une immobilisation incorporelle contre une
participation au capital Le
coût du nouvel actif correspond à la valeur comptable de l’actif
abandonné. Au cas où la juste valeur de l’actif reçu serait inférieure
à la VCN de l’actif abandonné : Comptabiliser une perte de valeur
pour l’actif abandonné, et la valeur comptable après dépréciation
est affectée au nouvel actif.
|
||
Fond
de commerce / Goodwill généré en interne |
Les
coûts inhérents à la continuation des affaires de l’entreprise
peuvent contribuer à la création et au maintien de son fond commercial :
ces coûts sont constatés en charge. |
De
même la norme de l’IASC dispose que le goodwill généré en interne ne
doit pas être comptabilisé en tant qu’actif. |
||
Immobilisations
incorporelles générées en interne |
Application
de la NCT 20 dépenses de
recherche et développement. La
NCT 06 dispose en outre : Pour les brevets, marques et droits similaires Les
coûts aboutissants à la création d’un brevet, marque ou droits
similaires sont portés en investissement de recherche et développement.
Lorsque le brevet marque ou droits similaires fait l’objet d’un dépôt
auprès de l’organisme approprié, le montant inscrit en investissement
de RD est transféré au compte d’actif incorporel approprié. Pour
les logiciels Le
coût de développement des logiciels à usage interne peut être inscrit
en actif incorporel si les conditions de comptabilisation en actif
incorporel sont satisfaites à savoir.
Le
coût de développement correspond au coût de production qui inclut généralement
les coûts engagés dans le cadre de la conception détaillée de
l’application, de la programmation, des tests et des documentations. Les
autres coûts relatifs aux phases d’étude préalable et de conception générale
sont passés en charges. |
Conditions
de comptabilisation en actif
Afin
de pouvoir identifier ces conditions, on distingue entre :
|
||
Phase de rechercheLes
dépenses engagées au cours de la phase de recherche doivent être
comptabilisées en charges lorsqu’elles sont encourues puisque lors de
la phase de recherche on ne peut pas démontrer que l’immobilisation générera
des avantages économiques futurs. |
||||
Phase
de développement Lors
de la phase de développement, on peut démontrer dans certains cas que
l’immobilisation générera des avantages économiques futurs. Donc
les dépenses engagées lors de la phase de développement sont
comptabilisées en actif si les conditions suivantes sont satisfaites : 1.
La faisabilité technique nécessaire à l’achèvement de
l’immobilisation incorporelle. 2.
L’intention de l’entreprise d’achever l’immobilisation
incorporelle et de l’utiliser ou de le vendre. 3.
La capacité de l’entreprise à utiliser ou à vendre
l’immobilisation incorporelle. 4.
La façon dont l’immobilisation générera des avantages économiques
futurs probables, ainsi que l’existence d’un marché pour
l’immobilisation ou son utilité pour l’entreprise. 5.
La
disposition de ressources appropriées pour achever le développement et
utiliser ou vendre l’immobilisation incorporelle. 6.
La capacité de l’entreprise à évaluer de façon fiable les dépenses
attribuables à l’immobilisation incorporelle au cours de son développement. La norme
dispose dans son § 51 que les marques, titres de journaux et de
magasines, listes de clients et autres éléments similaires en substance
ne doivent pas être comptabilisés en tant qu’immobilisations
incorporelles
|
||||
|
|
Coût
d’une immobilisation incorporelle générée en interne Ce
coût comprend toutes les dépenses encourues à partir du document ou les
conditions de comptabilisations sont satisfaites. Les
dépenses comptabilisées en charges ne peuvent plus être transférées
en actif ultérieurement. |
||
Dépenses
ultérieures |
La
norme ne prévoit pas ce cas. |
Sont
comptabilisées en charges sauf si les conditions suivantes sont
satisfaites :
Les
dépenses ultérieures au titre de marques, titres de journaux et de
magasines, listes de clients et autres éléments similaires en substance
sont toujours comptabilisés en charges. |
||
Évaluation
postérieure à la clôture- Traitement
de référence |
Par
référence à la NCT05 relative aux immobilisations corporelles, une
immobilisation incorporelle doit être évaluée à son coût diminué du
cumul des amortissements et du cumul des réductions de valeur. |
Une
immobilisation incorporelle doit être comptabilisée à son coût diminué
du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur. |
||
Autres
traitements autorisés : la réévaluation |
|
PrincipeAprès
sa comptabilisation initiale, une immobilisation incorporelle doit être
comptabilisée pour son montant réévalué (correspond à la juste
valeur) diminué du cumul des amortissements ultérieurs et du cumul des
pertes de valeur ultérieures. L’évaluation
à la juste valeur se fait par référence à un marché actif |
||
|
|
Quand peut-on appliquer ce traitement ? Après
avoir comptabiliser l’immobilisation initialement à son coût. |
||
|
|
Fréquence des réévaluations Dépend de la volatilité de la juste valeur
des immobilisations incorporelles. |
||
|
|
Obligation
de réévaluer toute une catégorie
d’immobilisations incorporelles Si
une immobilisation incorporelle est réévaluée, tous les autres actifs
de sa catégorie doivent l’être. Si
une immobilisation incorporelle appartenant à une catégorie ne peut être
réévaluée : elle est comptabilisée selon le traitement de référence.
|
||
|
|
Traitement
comptable de la réévaluation
On
augmente la valeur brute de l’immobilisation par le montant de la réévaluation
et on crédite les capitaux propres sous la rubrique « écarts de réévaluation » Si
la réévaluation compense une réévaluation négative (déjà inscrite
en charges) le montant de la réévaluation est inscrit en produits à
hauteur de la réévaluation négative Toute
réévaluation négative est inscrite en charges sauf si elle compense une
réévaluation positive dans ce cas elle est imputée sur l’écart de réévaluation.
Si
l’écart de réévaluation est réalisé : il est transféré en résultats
non distribués. |
||
Amortissement -Durée
d’amortissement |
Principe Durée
d’utilisation. |
Principe Comparable |
||
|
Facteurs
déterminants la durée d’utilisation Les
clauses légales, réglementaires et contractuelles qui peuvent limiter
une durée fixe d’utilisation. Les
clauses de renouvellement ou d’extension qui peuvent altérer la spécification
de la durée d’utilisation. Les
effets de l’obsolescence, de la demande, de la concurrence et autres
facteurs économiques pourront affecter la durée d’utilisation. |
Facteurs déterminants la durée d’utilisation 1.
L’utilisation
attendue de l’actif par l’entreprise 2.
Les
cycles de vie caractéristiques de l’actif et les estimations de durée
d’utilité faite pour des actifs similaires. 3.
L’obsolescence
technique, technologique ou autre. 4.
La
stabilité du secteur et l’évaluation de la demande pour les produits générés
par l’actif. 5.
Les
actions attendues des concurrents ou des concurrents potentiels. 6.
Le
niveau des dépenses de maintenance à effectuer pour obtenir les
avantages économiques futurs attendus de l’actif 7.
La
durée du contrôle sur l’actif et les limitations juridiques 8.
Le
fait que la durée d’utilité de l’actif dépend ou non de la durée
d’utilité d’autres actifs de l’entreprise. |
||
|
Considérations
particulières Le
fond commercial
est amorti sur une période ne dépassant pas 20 ans ou sur une période
plus longue s’il est établi que cette durée est plus appropriée. Les
concessions, licences et droits similaires
sont amortis sur la durée du privilège que leur confèrent les
conventions contractuelles ou sur leur durée probable d’exploitation si
elle est inférieure. Les
brevets, marques et droits déposés
sont amortis sur la durée du privilège dont ils bénéficient ou sur leur
durée effective d’utilisation si elle est inférieure. Les
logiciels
sont généralement amortis sur une durée courte (en raison de l’évolution
rapide en matière d’informatique) ne dépassant pas 5 ans.
|
Considérations particulièresGénéralement
la durée d’utilité ne dépasse pas 20 ans. Toutefois si l’entreprise
estime que la durée d’utilité est supérieure 20 ans, elle doit : §
Amortir
l’immobilisation sur la meilleure estimation de sa durée d’utilité. §
Estimer
la valeur recouvrable de l’immobilisation au moins une fois par an. §
Expliquer
pourquoi la durée d’utilité est supérieure à 20 ans et quels sont
les facteurs qui ont joué un rôle important dans la détermination de la
durée d’utilité. La
durée d’amortissement ne doit pas excéder la durée de droits accordés
sauf : §
Si
ces droits sont renouvelables; et §
Si
leur renouvellement est quasiment certain. Les logiciels sont généralement amortis sur une durée courte puisqu’ils sont sujets à l’obsolescence technologique. |
||
Mode
d’amortissement
|
La
norme ne fournie aucune indication sur les méthodes d’amortissement à
utiliser. |
Le
mode d’amortissement doit traduire le rythme de consommation des
avantages économiques futurs si ce rythme ne peut être déterminé :
on utilise le mode linéaire. La norme fournie quelques méthodes à titre indicatif tels que mode linéaire, mode dégressif et le mode des unités de production. |
||
Comptabilisation
de l’amortissement |
La
dotation aux amortissements doit être comptabilisée en charges. Elle
peut aussi être incorporée au coût d’un actif. |
Comparable |
||
Valeur
résiduelle |
Traitement
non prévu par la NCT |
La
valeur résiduelle d’une immobilisation incorporelle doit être réputée
nulle sauf : 1.
Si un tiers s’est engagé
à racheter l’actif à la fin de sa durée d’utilité ou 2.
S’il existe un marché
actif. La
valeur résiduelle doit être déduite du montant amortissable. |
||
Réexamen
de la durée d’amortissement et du mode d’amortissement |
La
durée d’amortissement et la méthode d’amortissement doivent être
revues périodiquement et réajustées selon le cas lorsque la durée
d’utilisation est significativement différente de la durée antérieurement
retenue ou, que le rythme de consommation des avantages économiques générés
par ces actifs est modifié de façon significative. Le
§ 33 de la présente norme dispose que le changement de la durée
d’utilisation et/ou de la méthode d’amortissement est traité comme
un changement d’estimation comptable. |
Fréquence
de rééstimation La
durée d’amortissement et le mode d’amortissement doivent être réexaminés
au minimum à la clôture de chaque exercice. Changement
de mode ou de la durée d’amortissement Ce
changement est traité comme un changement d’estimation comptable en
ajustant la dotation aux amortissements de l’exercice et des exercices
futurs. |
||
Recouvrabilité
de la valeur comptable- pertes de valeur |
Fréquence
de rééstimation Le
solde non amorti d’une immobilisation incorporelle doit être examiné périodiquement
et comparé avec la valeur récupérable. |
Application de l’IAS 36
Fréquence
de rééstimation
Une
entreprise doit effectuer un examen périodique de la recouvrabilité de
la valeur comptable des immobilisations incorporelles. Cet
examen doit être fait à la clôture de chaque exercice si : 1.
L’immobilisation
incorporelle n’est pas encore prête à être mise en service 2.
L’immobilisation
incorporelle est amortie sur plus de 20 ans
|
||
|
Evaluation
de la valeur récupérable La
valeur récupérable peut correspondre à la valeur actualisée des
cash-flows futurs (y compris la valeur résiduelles). |
Evaluation de la valeur récupérableLa valeur récupérable correspond à la valeur la plus élevée entre le prix de vente net de l’actif et sa valeur d’utilité. |
||
|
Comptabilisation
de la réduction de valeur Lorsque
la valeur récupérable d’un actif est inférieure à sa valeur
comptable : la valeur comptable doit être ramenée à sa valeur récupérable. La
norme distingue entre deux cas :
|
Comptabilisation de la perte de valeur Lorsque
la valeur récupérable d’un actif est inférieure à sa valeur
comptable : la valeur comptable doit être ramenée à sa valeur
recouvrable. Cette réduction est une perte de valeur. La
perte de valeur est constatée en charge. Toutefois
lorsque l’immobilisation à été précédemment réévaluée, la perte
de valeur doit être imputée en déduction de l ‘écart de réévaluation. Lorsque
la perte de valeur est supérieure à la valeur comptable : on
comptabilise un passif si
d’autres normes l’imposent. La
dotation aux amortissements de l’actif doit être ajustée pour les
exercices futurs.
|
||
|
Cas
d’un group actif Lorsqu’il
est difficile d’évaluer séparément les composantes d’un groupe
d’actifs, la valeur récupérable doit être évaluée pour le groupe
d’actif pris dans son ensemble. |
Unités génératrices de trésoreriePouvant
s’appliquer à la notion de groupe d’actifs mais l’IAS est plus précise
et développée. La notion d’unité génératrice de trésorerie sera détaillée au niveau de l’IAS 36. |
||
|
Reprise
d’une réduction de valeur Au
cas où la réduction est réversible, si la valeur récupérable devient
supérieure à la valeur comptable on doit constater une reprise sur
la provision déjà constatée. |
Perte
de valeur d’une unité génératrice de trésorerie Lorsque
la valeur recouvrable est inférieure à la valeur comptable d’une unité
génératrice de trésorerie : on constate une perte de valeur. Cette
perte de valeur doit être répartie dans l’ordre suivant : 1.
Au goodwill affecté à
l’unité génératrice de trésorerie (s’il y a lieu) 2.
Aux autres actifs de
l’unité ou prorata de la valeur comptable de chacun des actifs de
l’unité. Reprise d’une réduction de valeurS’il
existe un indice qu’une perte de valeur n’existe plus ou a diminué,
l’entreprise doit estimer la valeur recouvrable de l’actif. Dans
ce cas la valeur comptable de l’actif doit être augmentée à hauteur
de sa valeur recouvrable. Cette augmentation est une reprise de perte
de valeur |
||
Mise
hors services et sorties |
L’immobilisation
doit être éliminée du bilan. Les
profits et les pertes sont déterminés par différence entre les produits
nets de sortie et la valeur comptable de l’actif. Ils
doivent être comptabilisés en produits ou en charges. |
Comparable |
||
Informations
à fournir |
Une
entreprise doit fournir : 1.
Le coût, la valeur cumulée des amortissements et la valeur nette
des actifs incorporels. 2.
Les méthodes d’amortissements utilisées et la durée
d’utilisation estimée. 3.
un rapprochement de la valeur comptable au début et en fin de période,
montrant : §
Les
acquisitions §
Les
cessions §
Les
amortissements §
Les
réductions de la valeur comptable Si
un actif incorporel est en cours de développement, de mise en valeur ou
d’amélioration : on doit indiquer sa valeur comptable ainsi que
les méthodes d’évaluation et de comptabilisation qui ont servi à sa détermination. |
Une
entreprise doit fournir pour chaque catégorie d’immobilisation : 1.
Durée d’utilité ou
taux d’amortissement utilisé 2.
modes
d’amortissements utilisés 3.
Valeur brute comptable et
cumul des amortissements à l’ouverture et à la clôture. 4.
Un rapprochement entre les
valeurs comptables à l’ouverture et à la clôture faisant apparaître : §
Les
acquisitions (en indiquant celles générées en interne) §
Les
augmentations ou diminutions de la valeur comptable. §
Les
pertes de valeur constatées en charges. §
Les
pertes de valeur reprise dans l’état de résultats (en produits). §
Les
amortissements. §
Les
différences de change nettes résultant de la conversion des états
financiers d’une entité étrangère. §
Les
autres variations de la valeur comptable au cours de l’exercice. L’information
comparative n’est pas imposée. Une
entreprise doit également fournir : 1.
Les immobilisations
incorporelles amorties au-delà de 20 ans. 2.
Une description des
immobilisations incorporelles significatives. 3.
pour les immobilisations
acquises grâce à une subvention et comptabilisées à la juste valeur,
on doit fournir : §
La
juste valeur initiale. §
La
valeur comptable. §
Si
elles sont comptabilisées selon le traitement de référence ou autorisé. 4.
Les immobilisations
incorporelles dont la propriété est soumise à des restrictions et
celles données en nantissement de dettes. 5.
Le montant des engagements
pour l’acquisition d’immobilisations incorporelles. |
||
|
|
Pour
les immobilisations incorporelles réévaluées on doit fournir : 1.
par catégorie
d’immobilisations incorporelles : §
La
date à laquelle la réévaluation a été effectuée. §
La
valeur comptable des immobilisations incorporelles réévaluées. §
La
valeur comptable si on avait utilisé le traitement de référence. 2.
Le montant de l’écart
de réévaluation et les changements intervenus. Pour
les dépenses de recherches et développement on doit indiquer le montant
global des dépenses de recherches et développements comptabilisées en
charges de l’exercice. Autres
informations 1.
Une
description de toute immobilisation incorporelle amortie qui est toujours
utilisée ; 2.
Une brève description des
immobilisations incorporelles importantes contrôlées par l’entreprise
mais non comptabilisées en tant qu’actifs. |
||