NC 28 Les revenus dans les entreprises d’assurances et / ou de réassurance Objectif01.
L'activité d'assurance et/ou de réassurance se caractérise par :
02.
Les produits des entreprises d'assurance et/ou de réassurance
regroupent à la fois les revenus et les gains. Les revenus sont les
produits provenant des activités techniques et financières qui
s'inscrivent dans le cadre de l'exploitation centrale et permanente. Ils
sont généralement pris en compte lorsqu'une augmentation d'avantages
économiques futurs, liée à une augmentation d'actif ou à une
diminution de passif, s'est produite et qu'elle peut être mesurée de
façon fiable. 03.
L'objectif de la présente norme est de définir la façon selon
laquelle ces revenus sont mesurés, le moment de leur constatation dans
les états financiers de l'entreprise et de déterminer la nature des
informations à fournir à leur sujet. Cette norme couvrira les opérations
relatives aux primes d'assurance et de réassurance. Champ d'application04.
La présente norme est applicable à toutes les entreprises d'assurance
et/ou de réassurance soumises à la tenue et la publication de leurs états
financiers en Tunisie. Elle concerne la comptabilisation des produits générés
par le cours des activités techniques s'inscrivant dans le cadre de
l'exploitation centrale ou permanente de l'entreprise. 05.
Les produits des activités financières provenant des placements
mobiliers et immobiliers qui constituent des revenus pour les
entreprises d'assurance et/ou de réassurance sont développés dans une
norme spécifique relative aux placements et ne sont donc pas traités
dans le cadre de cette norme. 06.
La présente norme ne traite pas des commissions reçues des réassureurs
et des coassureurs dans la mesure où les produits reçus sont censés
couvrir les frais de gestion engagés par l'entreprise d'assurance et/ou
de réassurance et ne constituent donc pas des revenus au sens de la présente
norme. Définitions07.
Dans la présente norme, les termes ci-après sont utilisés avec les
significations suivantes : a)
La prime ou cotisation La
prime ou cotisation est la rémunération que perçoit l'assureur et/ou
le réassureur en contrepartie du risque assuré conformément aux
termes du contrat. Le
montant de la prime ou de la cotisation intègre les différents éléments
suivants :
L'ensemble
constitué par la prime pure et les chargements de gestion des risques
est dénommé prime de risque. La prime de risque majorée des autres
chargements est appelée prime commerciale, et lorsqu'elle est augmentée
des taxes, prime totale. Les
affaires directes correspondent aux primes ou cotisations relatives à
des contrats distribués directement ou par le biais d'un intermédiaire
pour lequel l'assureur reste seul responsable du paiement des
prestations vis à vis de l'assuré. Les
acceptations correspondent aux primes ou cotisations reçues d'un
assureur ou d'un réassureur (le cédant) relatives à des contrats qui
ont été distribués par lui-même ou par un autre assureur ( cas des rétrocessions)
selon des modalités variables prévues dans le traité de réassurance.
L'assureur ou le réassureur qui accepte les primes ou cotisations (le
cessionnaire) est lié au cédant par le traité qui n'est cependant pas
opposable à l'assuré. L'assureur direct est seul engagé vis à vis de
l'assuré et doit donc constituer la totalité des provisions techniques
brutes. La
coassurance consiste à diviser la garantie d'un risque important entre
plusieurs assureurs responsables vis-à-vis de l'assuré de la seule
part acceptée. Les primes ou cotisations de contrats en coassurance
sont considérées à ce titre comme des affaires directes. b)
Les ristournes de primes ou de cotisations Il
s'agit du remboursement à l'assuré d'une partie de la cotisation ou de
la prime qu'il a versée. Il peut s'agir notamment des remboursements
effectués pour la modification ou la suspension volontaire des
garanties du contrat. c)
Les compléments de primes ou de cotisations Il
s'agit des compléments de primes ou de cotisations demandées à
l'assuré notamment dans le cas où le montant de celles-ci dépend
d'une déclaration de l'assuré et pour lesquelles un appel de primes a
été effectué sur des bases estimatives. d)
Les primes émises Ce
sont les primes ayant fait l'objet d'une émission. On distingue généralement
en assurance non-vie les primes comptant, relatives aux affaires
nouvelles et les primes terme, pour les affaires en tacite reconduction
ou pour celles dont les primes sont fractionnées c'est à dire dont le
paiement est effectué selon un échéancier prédéterminé indépendant
de la période de garantie contractuelle. En assurance vie, on distingue
les primes uniques, les primes périodiques et les versements libres. e)
Les annulations de primes Les
annulations de primes sont les quittances qui ont été annulées par
l'entreprise d'assurance et/ou de réassurance du fait notamment du
non-paiement des primes, de primes émises à tort par l'entreprise ou
d'avenants avant l'échéance modifiant les conditions du contrat. f) Les primes acquises et non émises (PANE) Les
primes acquises et non émises sont des primes afférentes à l'exercice
courant mais n'ayant pu être émises; elles peuvent être assimilées
à des produits non encore facturés. Les motifs de constitution des
primes acquises et non émises sont les suivants :
g) Les primes non acquises (PNA) Les
primes non acquises correspondent à la fraction des primes émises ou
des primes acquises et non émises qui concerne l'exercice suivant ou
les exercices ultérieurs. h)
Les primes à annuler Les
primes à annuler, appelées également provision pour annulation de
primes, sont comptabilisées lors de chaque inventaire. Elles sont
destinées à faire face aux annulations futures pouvant intervenir après
la clôture de l'exercice sur les primes émises et les primes acquises
et non émises. Les primes à annuler ne sont pas affectées précisément
à un ou plusieurs assurés déterminés mais sont évaluées sur la
base de méthodes statistiques reconnues. i)
Les frais d'acquisition reportés Les
frais d'acquisition reportés comprennent la fraction imputable aux
exercices ultérieurs des commissions versées aux intermédiaires ainsi
que les coûts internes d'acquisition, tels qu'ils ressortent de la répartition
des charges par destination, qui ont été comptabilisés en charge de
l'exercice en cours ou des exercices antérieurs. j)
Les primes cédées Les
primes cédées correspondent aux primes qui sont reversées par la cédante
au cessionnaire (assureur ou réassureur) en contrepartie des risques
qu'il a accepté de garantir. k)
Les primes acceptées Les
primes acceptées correspondent aux primes reçues par le cessionnaire
en contrepartie des risques qu'il a accepté de garantir. I) Les primes rétrocédéesLes
primes rétrocédées correspondent à la partie des primes acceptées
qui est cédée à un réassureur appelé rétrocessionnaire. m)
Les entrées en portefeuille L’entrée
en portefeuille correspond à la prise en charge par le réassureur
moyennant rémunération des risques déjà en cours et de la
sinistralité rattachée, au moment de l'entrée en vigueur du traité. n)
Les sorties de portefeuille La
sortie de portefeuille correspond à la libération du réassureur de
ses engagements sur les risques en cours et la sinistralité rattachée,
à l'expiration du traité. o)
La réassurance facultative La
réassurance est dite facultative lorsque l'assureur ou le réassureur
doit informer le réassureur ou le rétrocessionnaire sur la nature du
risque concerné et que celui ci a la possibilité d'accepter ou de
refuser d'accorder sa garantie. p)
La réassurance proportionnelle L'échange
des consentements entre l'assureur (ou le réassureur) et le réassureur
cessionnaire (ou rétrocessionnaire) est formalisé par un traité qui
matérialise les engagements réciproques de chacune des parties. q)
La réassurance non proportionnelle L'échange
des consentements entre l'assureur (ou le réassureur) et le réassureur
cessionnaire (ou le rétrocessionnaire) est formalisé par un traité
qui matérialise les engagements réciproques de chacune des parties. La
réassurance est dite non proportionnelle lorsque les sinistres ne sont
pas cédés dans la même proportion que les primes. Il existe deux
types de réassurance non proportionnelle, le traité en excédent de
sinistres (XL) et le traité en excédent de taux de sinistre (SL). Règles de prise en compte et d'évaluationMesure des revenus08. Les revenus doivent être mesurés à la juste valeur des contreparties reçues ou à recevoir au titre de la vente du contrat d'assurance ou de l'acceptation d'un risque. 09.
Cette juste valeur est généralement déterminée par les tarifs
pratiqués par l'entreprise d'assurance et/ou de réassurance et éventuellement
une entente entre l'entreprise d'assurance et l'assuré dans le cadre
des dérogations tarifaires qui peuvent être pratiquées. Dans le cas
des acceptations, la juste valeur est déterminée par la valeur des
primes qui seront versées par l'assureur direct au titre des risques
couverts telles qu'elles sont définies dans le traité de réassurance.
Les taxes sur les contrats d'assurances collectées pour le compte de l'Etat
ne font pas partie des revenus. Constatation
des revenus Assurance
non-vie Primes
émises 10. Les revenus provenant de la distribution des contrats d'assurance et des acceptations en réassurance doivent être comptabilisés dès la prise d'effet des garanties prévues au contrat d'assurance c'est à dire à la signature de celui-ci même si le montant de la prime n'a pas encore fait l'objet d'un encaissement par l'entreprise d'assurance et /ou de réassurance. 11.
Pour les contrats d'assurance qui peuvent être reconduits par
tacite reconduction, la prise d'effet des garanties est considérée, en
l'absence d'éléments infirmant cette position, comme étant la date
anniversaire de l'échéance du contrat de telle sorte qu'il n'y ait pas
rupture de la période de couverture. 12. Le fractionnement des primes d'assurance doit être considéré comme une modalité de paiement des primes et non comme un fractionnement de la couverture d'assurance. 13.
Ainsi, dans le cas d'un contrat annuel avec paiement fractionné, l'émission
doit être réalisée pour la totalité de l’année et chaque paiement
vient amortir la créance qui a été constatée par l'assureur. 14.
Toutefois, et au cas où le contrat stipule une possibilité de résiliation
en cours de période, les entreprises d'assurance et/ou de réassurance
peuvent ne comptabiliser que les quittances émises et procéder aux régularisations
à chaque arrêté publiable. Primes en coassurance 15. Les primes en coassurance doivent être comptabilisées dès lors que l'entreprise dispose d'une information suffisamment précise et fiable de l'apériteur pour permettre la mesure du revenu. Ristourne de prime ou de cotisation 16.
Les ristournes de primes doivent être comptabilisées par l'entreprise
d'assurance dès lors du remboursement effectif à l'assuré sous la
forme d'une sortie de liquidité ou d'un avoir sur la prime suivante. Ces ristournes accordées au cours de l'année d'émission de la prime sont comptabilisées en déduction de la prime émise. Annulations de primes 17.
Dans le cas où une annulation de prime interviendrait ultérieurement
à son émission, le montant de cette annulation est individualisé et
porté en déduction des primes dans les états financiers. Primes acquises et non émises 18. Lors de chaque inventaire dans le cas où, pour des raisons techniques, la prime telle que définie ci-dessus n'a pas fait l'objet d'une émission elle doit être inscrite dans les revenus en utilisant les primes acquises et non émises. Primes non acquises 19.
Dans le cas où la garantie accordée porte sur plusieurs exercices
comptables, seule la part de la prime qui correspond à la période de
garantie de l'exercice en cours doit être intégrée dans les revenus
de la période. Ainsi,
lors de chaque inventaire, la part des primes qui correspond à
l'exercice suivant ou des exercices ultérieurs doit faire l'objet d'un
rattachement. Ce rattachement est fait par le biais de provisions calculées
sur la base de la méthode du prorata temporis et porte sur la prime
commerciale, c'est-à-dire la prime de risque majorée des différents
chargements. 20.
La variation d'un exercice sur l'autre du poste des provisions pour
primes non acquises est inscrite sur une ligne spécifique de l'état de
résultat technique sous la ligne des primes émises. L'ensemble
constitué par les primes émises (compte tenu des annulations, des
ristournes sur primes, des variations des primes acquises et non émises
et des primes à annuler) et la variation des primes non acquises
constituent les primes acquises. Primes à annuler 21.
Lors de chaque inventaire, les entreprises doivent évaluer, selon des méthodes
statistiques reconnues, les annulations de primes qui interviendront sur
les primes émises et les primes acquises et non émises. Provision
pour ristournes 22. Lors de chaque inventaire, les entreprises doivent évaluer les
ristournes de primes qui interviendront sur les primes émises et les
primes acquises et non émises.
Frais
d'acquisition reportés 23. Lors de chaque inventaire, les entreprises doivent inscrire à l'actif du bilan les frais d'acquisition des contrats pour la fraction non imputable à l'exercice. La période d'imputation des frais d'acquisition ne peut s'étendre au-delà de la date à laquelle le souscripteur peut exercer son droit de résiliation. Lorsque les frais reportés sont des commissions payables à chaque échéance de prime, cette période d'imputation ne peut courir au-delà de la prochaine échéance de prime. Ainsi,
les frais d'acquisition reportés sont évalués en appliquant au
montant des primes non acquises le coefficient de frais d'acquisition
qui est déterminé par le rapport des frais d'acquisitions enregistrés
en comptabilité (ligne spécifique de l'état de résultat technique)
aux primes émises. Assurance
vie Primes
émises 24.
Les primes liées à la distribution des contrats doivent être
comptabilisées lorsque l'ensemble des conditions suivantes est
satisfait :
Primes en coassurance 25.
Les primes en coassurance doivent être comptabilisées dès lors que
l'entreprise dispose d'une information suffisamment précise et fiable
de l'apériteur pour permettre la mesure du revenu. Primes
acquises et non émises 26. A la clôture de l'exercice il doit être tenu compte des garanties ayant pris effet avant la date de clôture mais pour lesquelles la prime correspondante n'a pu être émise. L'enregistrement comptable est effectué à l'aide des comptes de primes acquises et non émises. Conjointement à la constatation de ce revenu, une provision mathématique doit être évaluée et comptabilisée. Annulation
de primes
27. Dans le cas où des primes émises ont fait l'objet d'une annulation ultérieure, le montant de ces annulations est inscrit dans un compte spécifique de la nomenclature comptable qui vient en déduction des primes émises dans les états financiers. Primes
non acquises 28. La notion de primes non acquises, telle que définie infra, concerne principalement les activités non-vie qui reposent le principe de la mutualisation des risques. Cette provision ne peut donc être constituée dans le cadre des catégories d'assurance vie que pour les opérations de prévoyance individuelles ou collectives ne donnant pas lieu à la constitution de provisions mathématiques. Primes à annuler29.
Lors de chaque inventaire, les entreprises doivent évaluer, selon des méthodes
statistiques reconnues, les annulations de prime qui interviendront sur
les primes émises et les primes acquises et non émises. Frais d'acquisition reportés30.
Les entreprises doivent inscrire à l'actif du bilan les frais
d'acquisition des contrats et les amortir sur la durée de vie moyenne
des contrats selon la méthode de l'amortissement linéaire. L'analyse
doit être effectuée par catégories homogènes de contrats. Réassurance Réassurance
facultative
31. Dans le cadre de cette forme de réassurance, le réassureur ne s'engage que sur une connaissance précise du risque et du revenu associé. La comptabilisation de ces opérations doit donc être réalisée lors de l'obtention du bordereau d'engagement qui matérialise l'acceptation. 32.
Par commodité, les affaires cédées par le biais de la réassurance
facultative peuvent n'être comptabilisées que de manière
intermittente si la périodicité est au moins trimestrielle. Réassurance proportionnelle33.
Dans les traités proportionnels, les primes et les sinistres sont cédés
dans la même proportion. Le fait générateur de la comptabilisation
des primes cédées est donc la comptabilisation des primes elles-mêmes.
34.
Cependant, par commodité, la pratique consiste à ne recenser les
primes cédées que périodiquement. La comptabilisation des primes cédées
n'est donc réalisée que lors des arrêtés des opérations de réassurance
qui devraient être réalisés au moins trimestriellement. Réassurance non proportionnelle35.
Le fait générateur de la comptabilisation des primes cédées est donc
la comptabilisation des primes elles-mêmes. Lorsque
les traités prévoient des taux de prime variables et des minimums de
primes, la comptabilisation de la cession doit être réalisée lorsque
le montant peut être mesuré de façon fiable. Primes
cédées ou rétrocédées
36.
La comptabilisation des cessions doit être réalisée dans
l'exercice sans décalage. L'enregistrement sur l'exercice suivant d'opérations
relatives à l'exercice précédent doit donc rester exceptionnel. 37.
Les primes cédées ou rétrocédées doivent être comptabilisées dès
lors que l'entreprise dispose d'une information suffisamment précise et
fiable pour permettre la mesure du revenu cédé. 38.
Selon la nature des traités, la mesure du revenu cédé et/ou rétrocédé
et par conséquent l'enregistrement de ces opérations peuvent être réalisés
lors de l'émission des primes ou à l'issue d'une période déterminée.
Ainsi, par commodité un inventaire intermittent de ces opérations peut être réalisé mais la comptabilisation doit être cependant opérée régulièrement avec une périodicité au moins trimestrielle. Les
cédantes doivent fournir trimestriellement ces informations aux
cessionnaires (réassureurs ou rétrocessionnaires). Primes acceptées39.
Les primes acceptées doivent être comptabilisées dès lors que
l'entreprise dispose d'une information suffisamment précise et fiable
du cédant pour permettre la mesure du revenu. 40.
La comptabilisation des acceptations doit être réalisée dans
l'exercice sans décalage. L'enregistrement sur l'exercice suivant d'opérations
relatives à l'exercice précédent doit donc rester exceptionnel. A ce titre, les entreprises doivent mettre en place des procédures adéquates pour assurer la bonne information des contractants dans les délais requis. 41.
En cas de retard dans la comptabilisation des opérations d'acceptation,
le résultat de la période sur le traité concerné ne pourra pas être
reconnu en comptabilité sauf dans le cas où l'on estime qu'il sera déficitaire.
Lors de l'inventaire, les primes manquantes doivent être :
Informations à fournir42.
Les entreprises d'assurance et/ou de réassurance doivent fournir dans
les notes aux états financiers un tableau de résultat technique ventilé
par catégorie d'assurance et sous catégorie d'assurance (cf. §.87 et
88 de la Norme de présentation des états financiers : Résultat
technique par catégorie). 43.
Les entreprises d'assurance et/ou de réassurance doivent également
ventiler les primes brutes émises par zone géographique (cf. §.94 de
la Norme de présentation des états financiers : Ventilation des primes
par zone géographique et ventilation des primes par secteur). 44.
Les notes aux états financiers doivent renseigner sur les primes émises
par nature de risque (commercial ou non commercial pour l’assurance
des risques à l'exportation). Date d'application45.
La présente norme est applicable aux états financiers relatifs aux
exercices ouverts à partir du 1er janvier 2001. |
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